Terrorisme d’un génocide - Tout ce que j’ai enduré des années 1915 à 1919

Janine Altounian, Vahram Altounian, Krikor Beledian. « Terrorisme d’un génocide - Tout ce que j’ai enduré des années 1915 à 1919 » in Les Temps Modernes, fév. 1982, n° 427. Le texte intégral de cet ouvrage, dont le témoignage de Vahram à partir de la page 13 (y compris les pages en arménien du fac simile) est disponible sur ce site http://memoires.ommx.org/book.
Cet article a été republié dans le livre "Ouvrez-moi seulement les chemins d'Arménie "... : un génocide aux déserts de l'inconscient.

Voir le symposium qui s'est tenu à Bâle les 12-13 Novembre 2005 :  Wanted for the future - historical clarification! Armenians, Turks, and  Europe in the shadow of World War I avec  l'intervention de Valentina Calzolari (Université de Genève – Centre de recherches arménologiques) sur " 1915 dans la littérature arménienne". 

Pour illustrer le témoignage de Vahram Altounian, on pourra se reporter à cette émission diffusée sur France 2 le 24 avril 2016, à l'occasion du 101ème anniversaire des commémorations du génocide des Arméniens, "Chrétiens orientaux : foi, espérance et traditions" sur l'arrivée et à l'installation des Arméniens à Marseille.

Voici les dernières lignes de son Journal :

« En novembre 1919 on a pris le bateau et on est arrivé à Marseille sept jours plus tard, c’est-à-dire en décembre. Le 2 décembre, le soir nous étions à Lyon [...] Trois mois plus tard, j’ai compris que mon frère voulait s’en aller à Paris [...] Il m’a emmené avec lui [...] Le 7 aout, c’était le mariage d’Artine. Moi, je suis resté ici; eux, ils sont partis à Paris pour se marier à l’église arménienne. Ils y ont célébré aussi le mariage de Manoug.»

 

 

« Marseille : les rescapés du Génocide »

Dans les années vingt, Marseille a vu débarquer sur le port de la Joliette près de 100 000 rescapés du Génocide. Certains sont partis en remontant le Rhône à la recherche de travail, d’autres en Amérique. Mais plus de 35 000 sont restés sur place. Ils ont été accueillis par la petite communauté locale qui était déjà présente dans des camps de transit ou des foyers. Après un temps de reconstruction personnelle, ils ont trouvé du travail, construit leur maison, tout en bâtissant huit églises/écoles à travers la ville. Ces chrétiens se sont implantés dans des villages en se regroupant par région d’origine. Ils sont le témoignage d’une foi vécue et de leur volonté de vivre après avoir connu l’horreur.

Aujourd’hui 10% de la population marseillaise est d'origine arménienne. Les descendants racontent l’histoire édifiante de leurs parents et grands-parents.

Avec la participation de Stéphan Boghossian (historien), Astrid Artin-Loussikian (Association ARAM), Garo Hovsepian, Maxime Sisvaslian (Ephorie de Saint-Sahag), Jacques Ouloussian et les membres d’ARAM.

Emission présentée par Thomas Wallut. Réalisation : Guillaume Juherian.

Pour aller plus loin :

http://www.collectifvan.org/article_print.php?id=93561

http://www.chretiensorientaux.eu/index.php?option=com_content&view=article&id=202:2016-04-13-15-01-10&catid=1:actu&Itemid=29

Terrorisme d’un génocide - Tout ce que j’ai enduré des années 1915 à 1919
Revue: 
Les Temps Modernes
Année de publication: 
1982
Date: 
Février 1982
Langue: 
français