Numéro 224 paru le 17 mars 2016 - Revue trimestrielle
Avec la participation de Janine ALTOUNIAN , Christine ARBISIO , Stéphanie BAROUH-COHEN , Jeanne BERNARD , Thierry BOKANOWSKI , Anne BOURGAIN , Catherine CHABERT , Aline COHEN DE LARA , Corinne DAUBIGNY , Mireille FOGNINI , Georges GAILLARD , Louise GRENIER , Hélène ISNARD , Jean-Pierre KAMIENIAK , Vladimir MARINOV , Francis MARTENS ,Catherine MATHA , Ariane MORRIS , Françoise NEAU , Philippe REFABERT
Dans la revue : Le Coq-Héron
Sommaire
Carte blanche a été donnée à des analystes pour se confronter au texte de Ferenczi, qui donne son titre au numéro, dans l’actualité de leurs implications cliniques et théoriques. Ce texte, fondamental et pourtant encore trop méconnu, a été choisi pour sa capacité à interroger la place de son auteur, aujourd’hui, dans la pratique des analystes. Après avoir été longtemps rejeté, l’héritage ferenczien occupe désormais une place importante, pour une part liée à l’influence de Winnicott, qui a mis en évidence le rôle joué par la réalité de l’environnement dans la construction psychique du sujet. Ferenczi aborde dans ce texte le problème de l’autodestructivité propre aux enfants « non bienvenus », autodestructivité indissociable d’une irréductible culpabilité à être. L’activation archaïque de pulsions d’autodestruction, dans ce contexte, ouvre une perspective métapsychologique venant radicalement questionner le concept freudien de pulsion de mort, tel qu’il est mis en place avec la seconde théorie des pulsions.