Les figures de la cruauté - Entre civilisation et barbarie
Enjeu dans le développement de l’enfant, dans certaines expériences adolescentes, dans le rapport à l’autre, on la retrouve aussi dans les étapes d’une civilisation, dans les rituels structurant la vie d’une société et des sociétés ensemble (le sacrifice, la guerre…) ou encore dans l’art, dans la littérature. La place que lui font une époque, une pensée, peut caractériser un état de civilisation et de culture – ou de barbarie.
Omniprésente dans le monde contemporain, elle se manifeste dans la vie politique, dans l’espace du travail, scolaire, médiatique, virtuel, mais aussi dans l’univers familial. C’est pourquoi, dans cet ouvrage, la cruauté n’est pas pensée comme une abstraction métaphysique ou sociologique, mais comme une réalité psychique, affectant des sujets (individus et groupes) bien réels. Banalité du mal, pulsion de mort, emprise, destructivité, sadisme… Plus de 40 intellectuels (historiens, philosophes, psychiatres, psychanalystes, sociologues…) s’attachent ensemble à aborder notre époque en considérant la cruauté comme une notion psychopathologique, comme un indice culturel et comme un symptôme du « Malaise dans la civilisation ».
Intervention de Janine Altounian à la séance du 19 mars 2015 sur La cruauté dans les cultures et les idéologies : « un héritage irrecevable ne peut être reçu que traduit dans une autre langue ».
Voir le programme des séances du Séminaire Schibboleth au format pdf.