Avec la participation de l'écrivaine Nathalie Skowronek, de la chanteuse Talila, accompagnée par les musiciens Alain Speiser et Michel Schick, de l'essayiste Janine Altounian, des historiens Jean-Marc Dreyfus, Iannis Roder, Odette Varon-Vassard, du linguiste Alexandre Beider, du psychanalyste Jean-Pierre Winter, de la germaniste Martine Benoit et de la traductologue Francine Kaufmann et Lior Lalieu-Smadja, Mémorial de la Shoah.
Comment nommer ces objets sans valeur, qui pourtant traversent les générations car ils portent en eux la mémoire d’un monde disparu ? Il y aurait ce mot yiddish, Shmonzes qui pourrait être traduit par « babioles », « foutaises ». Dans la lignée des colloques « Shmattès, la mémoire par le rebut » (2004), « La force du nom » (2009), « Génération balagan, archéologie du désordre » (2016), « L’empreinte d’un geste. Pilpoul à trois temps » (2019) et « Guilgoul, métamorphose d’un nom » (2021), Céline Masson explore ces objets « transmissionnels » à travers les récits de famille qu’elle a filmés, les études scientifiques ainsi que l’écriture, la voix, le chant et la musique
Avec le soutien de l’Université de Picardie Jules Verne (UPJV), du Centre d’Histoire des Sociétés, des Sciences et des Conflits (CHSSC), du Réseau de recherche sur le Racisme et l’Antisémitisme (RRA) et de l’Œuvre de Secours aux Enfants (OSE).