Sur la route de l’exil
9782806100801b
Archives familiales : modes d’emploi – Récits de genèse
15 février 2013
978-2-84835-235-01
Le traumatisme dans tous ses éclats – Clinique du traumatisme
23 mai 2013
Postface de Janine Altounian « D’une traduction des témoignages d’Aram Andonian aux effets de leur lecture » dans l’ouvrage Sur la route de l’exil d’Aram Andonian paru chez MetisPresses, in Coll. Imprescriptible, en 2013, traduit de l’arménien occidental et annoté par Hervé Georgelin, préface de Raymond  Kévorkian.

Descriptif

Sur la route de l’exil est le récit d’un survivant qui n’aurait pas dû survivre. ­Andonian nous emmène au sein de ce groupe d’enseignants, d’artistes, de journalistes, de commerçants, d’hommes politiques qui constituait la tête pensante et agissante de la communauté arménienne d’Istanbul. D’abord incrédule quant aux véritables motivations du gouvernement jeune-turc, cette élite sera finalement éliminée en ­Anatolie centrale. Tout en dépeignant une culture en sursis à travers ses personnages les plus notables, ce texte évoque les premiers moments du processus d’ané­antissement, au cours desquels les mensonges des bourreaux masquaient encore la possibilité du pire.
Dans ce feu infernal retrace sur le mode de l’enquête journalistique le parcours de Parsègh Chahbaz, jeune Arménien déporté, qui finira assassiné. D’Istanbul à Kharpért, Aram Andonian tente de restituer l’errance de son ami à travers le désastre collectif.
Aram Andonian est un des rares lettrés arméniens de Constantinople qui ait survécu à l’élimination de l’élite intellectuelle arménienne ottomane par le gouvernement jeune-turc dès avril 1915. Né en 1876, il était, avant-guerre déjà, un homme de lettres à la réputation établie tant pour ses régulières contributions à la presse que pour son oeuvre littéraire voire historiographique. Après le génocide, il publie une présentation de la destruction de son monde dans son ouvrage Le grand crime, dans lequel figurent les fameux «documents Andonian» qui tentent de prouver la réalité du génocide arménien. De même, il a publié un recueil de six nouvelles en 1919, à Boston, En ces sombres jours, traduit et publié chez MetisPresses en 2007. Il fut le premier conservateur de la Bibliothèque Nubar Pacha de l’Union Générale Arménienne de Bienfaisance, à Paris.

Table des matières

Aram Andonian: un témoin dérangeantPréface de Raymond H. Kévorkian 5Témoigner de la destruction de son monde, autant que faire se peut. Aram Andonian aux limites de l’écriture testimoniale Introduction de Hervé Georgelin 7SUR LA ROUTE DE L’EXIL 271. Coup de semonce 292. La prison 473. Le départ 754. La séparation 955. Vers Tchangheureu 117DANS CE FEU INFERNAL 159D’une traduction des témoignages d’Andonian aux effets de leur lecturePostface de Janine Altounian 185