
22 mars 2012 – Salon du Livre, Paris – » Le rôle des intellectuels dans la prévention des génocides »
22 mars, 2012
Rencontre du 2 mai 2012 du séminaire EHESS « Non-lieux de l’exil » coordonné par Alexandra Galitzine-Loumpet : « le désir de traduire naît de l’impossibilité à traduire un plaisir ou une perte »
21 mai, 2012Après les tentatives de destruction des Arméniens et des Juifs d’Europe, le génocide des Tutsi en 1994 est le dernier des génocides du 20e siècle. Orchestré par le parti au pouvoir au Rwanda, le génocide a fait un million de victimes en l’espace de 3 mois. A l’instar des génocides précédents, celui des Tutsi a commencé par une phase de stigmatisation de la population, s’est poursuivi par la persécution qui allait déboucher sur la mise à mort. Pour autant, ce meurtre de masse caractérisé a ceci de particulier qu’il est le premier « génocide de proximité ». Bourreaux et victimes étaient en effets des voisins, comme sont aujourd’hui voisins les survivants Tutsi et les Hutu convaincus de crimes par les juridictions de proximité mise en place par le nouveau régime. Par son ampleur comme par les mécanismes mis en oeuvre, le génocide des Tutsi pose aux Etats, aux organisations internationales et au citoyen des questions cruciales et toujours actuelles.