Journées d’étude du 9 au 11 avril 2015 : « Traumatismes, lien social et éthique » organisées par l’URFT à la Bourse du travail de Saint-Denis – JA

25 au 28 mars 2015 – Paris, EHESS – Colloque « Le génocide des Arméniens de l’Empire ottoman dans la Grande Guerre. 1915-2015 : cent ans de recherche »

25 mars 2015

Journée scientifique du 4 juin 2015 sur les « Violences collectives et génocides : l’après » organisée par l’ALFEST à l’Ecole du Val de Grâce à Paris

4 juin 2015

L’URFT (Unité de Recherche et de Formation sur le Traumatisme) du Centre hospitalier de Saint-Denis et l’association TRAMES PSY, en collaboration avec l’UFR d’études psychanalytiques de l’Université Paris Diderot-Paris 7, l’ASMC et l’Alfest (Association de langue française d’étude sur le stress et le trauma) organisent 3 journées scientifiques de formation du 9 au 11 avrils 2015 à la Bourse du travail de Saint-Denis sur : Traumatismes, lien social et éthique. A cette occasion, Janine Altounian qui présidera la journée du 10 avril, interviendra sur « Le lien social qui prend racine dans le lien aux ancêtres et à leur culture à assumer, transmettre, réactualiser est menacé de destruction aujourd’hui. » Les actes de cette journée d’étude ont été publiée dans un ouvrage collectif Traumatisme, lien social et éthique publié en 2016 aux éditions InPress.

Après la clinique de l’effraction traumatique, puis l’abord de sa prise en charge, il est important de tenter de cerner l’ampleur que prennent de nos jours les cliniques de la violence au travail comme celles des violences familiales, sociétales et politiques ; à savoir ces violences d’Etat dont témoignent souvent les victimes que nous rencontrons dans le cadre de notre pratique. C’est pourquoi, si traumatisme psychique et violence psychique doivent être distingués comme des phénomènes différents, celle-ci constitue bien la trame de fond sur laquelle celui-là fait son trou et plonge le sujet dans une dimension de rupture violente du lien, l’emportant dans une perte du sentiment de continuité d’existence. C’est pourquoi la rencontre de l’effraction traumatique avec cette dimension de la violence sociétale, familiale et au travail est particulièrement intéressante à articuler dans leurs liens réciproques. Ce sont des questions qui ouvrent sur l’importance du lien social dans son aspect thérapeutique, et sur celle d’une éthique de nos pratiques psychothérapeutiques.

Avec la participation notamment de:

J. Altounian, F. Benslama, H. Bentata, H. Boisseaux, G. Briole, J-F. Chiantaretto, H. Cohen-Solal, L. Daligand, C.Damiani C. Davoudian, F. Davoine, B. D’Eau, E.Declercq, J-M. Gaudillière, O. Guerrero, M. Guittoneau, R. Gori, P. Jamoulle, P. Janody, S. Jung, L. Laufer, D. Lhuillier, F. Maqueda, F. Martens, J-P. Rondier, F. Richard, M. Rose, F. Savelli, K.L. Schwering, D. Schurmans, T. Tovmassian, R. Waintrater.