Autobiographie
13 septembre 2020

Interview de Janine Altounian pour le documentaire-fiction An Zéro diffusé sur Arte le 21 avril 2021

A l'occasion de la diffusion sur Arte à 20h45 le 21 avril 2021 du documentaire-fiction An Zéro - Un accident nucléaire majeur. La question n’est pas de savoir si cela se produira, mais quand cela se produira, l'équipe de réalisation s'est entretenue le 17 septembre 2020 avec Janine Altounian pour évoquer son dernier livre L'effacement des lieux qui fait écho à la problématique du film.
Projet transmédia réalisé en 2020 par Myriam Tonelotto, le film est structuré autour d'une docu-fiction qui a pour ambition d'explorer et de documenter, de manière plausible, l'ampleur des conséquences qu'un accident nucléaire majeur aurait sur le Luxembourg, ses pays voisins et l'Europe ainsi que les effets d'un tel trauma sur un territoire, son histoire, sa langue et sa culture.

Interview à retrouver le 21 avril 2021 sur Arte.

3 juillet 2020

Archives familiales : modes d’emploi – Récits de genèse

Écrire un récit de vie invite à s'appuyer sur des documents, à intégrer divers éléments d'archives publiques ou privées : carnets, journaux personnels, correspondance, articles de presse, photographies – qui peuvent être à l'origine du récit, le soutenir ou l'accompagner.
Ce livre propose des analyses d'universitaires et témoignages d'écrivains, qui se penchent sur la mise en récit de ces traces familiales : de quelle manière les intégrer au récit, les transformer, comment leur redonner vie ?

Contribution de Janine Altounian : « L'étrange survie d'un récit de déportation sans destinataire ».

28 juin 2020

Écritures de soi, écritures des limites

Cet ouvrage est issu du Colloque de Cerisy du même nom qui s'est tenu en 2013 du 17 au 24 juillet. L'écriture de soi (autobiographie, journaux intimes, autofiction, etc.) met toujours en scène une tension entre deux positions psychiques : attester d'une identité (voilà qui je suis), témoigner d'une altération (voilà qui je suis empêché d'être). L'enjeu semble la délimitation de soi, au sens d'un espace intérieur, d'un lieu singulier d'interlocution interne. Entre la sculpture et la marche, la fouille et la déambulation, le récit et son impossibilité. Une telle délimitation de soi prend une valeur spécifique lorsque l'auteur témoigne dans l'écriture d'une expérience psychique d'effraction, d'implosion ou de falsification de l'être. Il s'agit notamment des expériences traumatiques extrêmes ou des troubles ayant rendu précaire ou incertaine la construction même de l'espace psychique. Dans ces différents registres de la survivance, l'écriture de soi prend alors littéralement fonction d'une écriture des limites : l'effort de (re)construire un lieu pour soi, suffisamment vivable et vivant. Le croisement de l'écriture et de la clinique est ici nécessaire, avec des spécialistes de la littérature, des écrivains, des traducteurs et des psychanalystes.

Post-propos de Janine Altounian : « Comment se transmet dans l’exil la précarité d’une délimitation de soi dans l’espace et le temps ».

5 juin 2020

Vivre – Survivre – Récits de résistance

Quelles sont les conditions de possibilité et quels sont les enjeux du « récit de la vie » dans les situations de souffrance physique, psychique ou morale ? Lorsqu'elles défont les ressources même du « vouloir vivre », comment les situations de marginalité, de précarité et de souffrance peuvent-elles encore être racontées ? Pour les hommes et les femmes blessés par la vie et par le monde, le récit peut-il être un lieu de résistance et de reconstruction de soi et du monde autour de soi ?

En interrogeant les contextes sociétaux et les dimensions tant personnelles que sociales de la parole biographique en situation parfois extrême (de la précarité au génocide, en passant par l'exil), cet ouvrage paru en 2011 sous le direction de Christine Delory-Momberger & Christophe Niewiadomski, se donne pour objet d'examiner les effets de déliance et de reliance du récit entre « vivre et survivre ». 

Contribution de Janine Altounian :  "L’étrange survie d’un récit de survivance"

3 novembre 2019

Intervention au jury de thèse de Martine Hovanessian : « Les Arméniens et la prégnance du lieu communautaire »

Membre du jury de thèse de Martine Hovanessian dirigée par Gérard Althabe et soutenue en Anthropologie à l'EHESS le 24 janvier 1990  : Les Arméniens et la prégnance du lieu communautaire. Cette intervention "Transfert et territorialisation" a été publiée dans l'ouvrage paru en 1990, "Ouvrez-moi seulement les chemins d'Arménie"...: Un génocide aux déserts de l'inconscient.

29 septembre 2019

Séminaire de recherche Ecole doctorale « Violences extrêmes : Italie, Espagne, Argentine et Chili. Réécritures, post-mémoire » – 4 octobre – Paris 3 Sorbonne Nouvelle

Ce séminaire de l'Ecole Doctorale « Europe latine - Amérique latine » de Paris 3 Sorbonne Nouvelle est organisé par Maria Pia De Paulis, Professeur de littérature italienne contemporaine - CIRCE et Veronica Estay Stange, Université Paris 8, Sciences Po Paris, membre du CIREMM.

1ére séance du 4 octobre avec Jannine Altounian - Essayiste, spécialiste de la transmission traumatique, et co-traductrice des Œuvres complètes de Freud (PUF).

« Crimes sans traces » : élaboration psychique, transmission et traduction.

29 septembre 2019

Séminaire de recherche « Violences extrêmes : Italie, Espagne, Argentine et Chili. Réécritures, post-mémoire » organisé par L’Ecole Doctorale « Europe latine – Amérique latine » de Paris 3 Sorbonne Nouvelle – 4 octobre 2019

Intervention de Janine Altounian le 4 octobre dans le cadre du Séminaire "Violences extrêmes : Italie, Espagne, Argentine et Chili. Réécritures, post-mémoire"  proposé par Maria Pia De Paulis, Professeur de littérature italienne contemporaine - CIRCE (Centre Interdisciplinaire sur la Culture des Echanges), axe "Écritures du temps présent" en collaboration avec Veronica Estay Stange, Université Paris 8, Sciences Po Paris, membre du CIREMM (Centre International de Recherche et d’Enseignement sur les Meurtres de Masse) (http://www.ciremm.org/).

Ce séminaire est organisé par l'Ecole Doctorale « Europe latine - Amérique latine » de Paris 3 Sorbonne Nouvelle :
1ére séance du 4 octobre avec Jannine Altounian - Essayiste, spécialiste de la transmission traumatique, et co-traductrice des Œuvres complètes de Freud (PUF).

« Crimes sans traces » : élaboration psychique, transmission et traduction


 

9 mai 2019

Oedipe le Salon reçoit Janine Altounian mardi 14 mai 2019 pour nous parler de son dernier livre paru aux Puf en 2019


Oedipe le Salon reçoit Janine Altounian mardi 14 mai 2019 à 20h30 pour nous parler de de son dernier livre, L'effacement des lieux - Autobiographie d'une analysante, héritière de survivants et traductrice de Freud, paru aux Puf en 2019.


L'association Œdipe le Salon Œdipe le Salon constitue, depuis une vingtaine d'années, un véritable réseau amical et professionnel dans un intérêt partagé pour la psychanalyse, ses livres et son écriture. Il réunit des psychanalystes, des artistes et tous ceux que nos rencontres intéressent. Œdipe le Salon, c’est une soirée débat mensuelle sur un livre de psychanalyse en présence de l'auteur et d'un artiste plasticien qui expose ses oeuvres; un prix annuel remis à un auteur dont le livre a été présenté dans l'année; des rencontres publiques sur l'écriture de la psychanalyse; des portes ouvertes autour des artistes; des publications et un site web.

27 octobre 2018

Entretien avec Janine Altounian : Force de résistance, plaisir et traduction dans la langue de l’autre – Par Élise Pestre

Les personnes en situation d’exil qui recherchent une terre d’asile font l’objet de nombreuses analyses depuis les années 1990, que ce soit dans le champ du droit, des politiques publiques, ou encore des sciences humaines et sociales. Ces approches  soulignent les nombreux obstacles, liés aux conditions juridiques et sociales de l’étranger (adversité de la vie en précarité, adaptation à de nouveaux codes sociaux et culturels, etc.).

Or dans un contexte d’actualité brûlant où la thématique migratoire, avec les nau-frages et les campements « sauvages » inondent les images proposées par les médias, plus rares sont les travaux qui explorent les processus de résistance. Face aux empêchements d’accès aux ressources matérielles, aux droits, aux soins, à la formation, au travail, à l’école…,  aux assignations politiques et sociales, à la désubjectivation, peu d’écrits cherchent à repérer comme à construire les conditions d’une possible préservation d’un pouvoir d’action dans ces situations de vie qui ne laissent qu’une étroite marge de manœuvre au sujet.

Dans ce numéro 25 (1/2018) de la Nouvelle revue de psychosociologie : Migrants, réfugiés, exilés : résistances et créativités, nous portons l’accent sur les possibilités créatrices qui émanent des praxis et cliniques actuelles, sur les voies d’une résistance créative développée tant par la personne en exil que par ceux qui l’accompagnent.