Histoire et Mémoire
23 juillet 2017

Ein Gastbeitrag von Janine Altounian : An die Stätten des Verbrechens zurückkehren, um das Trauma der Auslöschung zu durchleben


Die Eltern von Janine Altounian haben den Völkermord an den Armeniern überlebt. 2013 kehrte die Essayistin zum ersten Mal in die türkische Heimat ihrer Eltern zurück. Eine Erzählung. 

Der Gastbeitrag ist eine abgekürzte, redaktionell leicht bearbeitete Fassung der Rede, die Janine Alotunian am 21. Mai 2017 im schweizerischen Winterthur bei dem Seminar „Transgenerationelle Weitergabe von postgenozidialen Traumata: Der Armenische Fall“ halten wird



 

21 juillet 2017

Rencontre du 2 mai 2012 du séminaire EHESS « Non-lieux de l’exil » coordonné par Alexandra Galitzine-Loumpet : « le désir de traduire naît de l’impossibilité à traduire un plaisir ou une perte »

Cette rencontre s'nscrit dans le cadre du programme de recherche du séminaire de l'EHESS/CNRS « Non-lieux de l’exil » fondé en 2011 par Alexandra Galitzine-Loumpet et Alexis Nuselovici et hébergé à la Fondation Maison des sciences de l'homme (2012-2015).


Coordonnée par Alexandra Galitzine-Loumpet, la rencontre du 2 mai a pour thème " le désir de traduire naît de l'impossibilité à traduire un plaisir ou une perte" avec Janine Altounian, Boris Chukhovich et Anouche Kunth.








I
 

16 octobre 2016

Congrès du CPGF du 7 octobre 2006 : Le sacrifice

Le Collège de Psychanalyse Groupale et Familiale organise un congrès sur le thème : Sacrifier, être sacrifié, se sacrifier

Intervention de Janine Altounian « Hériter d'une enfance sacrifiée »

Argument
Sacrifier, être sacrifié, se sacrifier

Les formes du verbe disent la complexité du processus sacrificiel qui, de plus, opère à plusieurs niveaux connectés entre eux : le sujet, la famille et le groupe, le socius.
Le sacrifice de soi déploie un vaste éventail de renoncements, depuis celui, au quotidien, de la mère qui se rend disponible pour le bébé, jusqu'au don héroïque de soi pour la cause commune, en passant par la vie amoureuse. Mais où s'arrête le don-contre-don par lequel le sacrifice ouvre la voie à la réciprocité positive ? Où commencent le sadomasochisme et l'emprise lorsque l'excès du sacrifice de soi impose sa dette à l'autre ?

Où donc situer la bonne valeur du sacrifice lorsqu'on se rappelle qu'il signifie, de tout temps, une des formes du rapport au sacré, aux puissances tutélaires (les dieux, le surmoi-idéal du moi, l'autorité) et que le sacrifice fait lien entre celles-ci, le sujet et son groupe tout autant qu'il accomplit un meurtre symbolique ?

Mais le mythe et le rite peuvent outrepasser leur fonction symboligène et devenir aliénation, destructivité. Sacrifier l'autre, être sacrifié par l'autre deviennent alors des agirs assujettissants. La paradoxalité fermée, la perversion narcissique, l'incestuel et l'envie seront revisités à la lumière du processus sacrificiel et de son approche anthropologique.