Politique
9 novembre 2024

L’Écriture du malaise. Colloque de Cerisy


Actes du Colloque de Cerisy tenu Cerisy-la-Salle du 16 juin au 22 juin 2023.Sous la direction de Houria Abdelouahed, Jean-François Chiantaretto & Jean-Michel Hirt. Cet ouvrage a été publié avec le soutien de l’université Sorbonne Paris Nord et du Laboratoire UTRPP-UR 4403.
Voir le Colloque de Cerisy du vendredi 16 juin au jeudi 22 juin 2023 : L'écriture du malaise

LIRE LA PUBLICATION

Comment de nos jours rester freudiens dans notre réflexion sur les maux de la civilisation ? Seule aujourd’hui une écriture reliée à celle de Freud – mais sous quelle forme ? – nous permettrait-elle de questionner le système de pensées, étayé sur le langage de l’histoire, qui conditionne notre penser ? Et d’interroger dans le même mouvement ce qui dans l’état actuel de la culture, et donc de la psychanalyse, nous empêche de penser ?Mais alors qu’en est-il lorsque l’écriture prend le malaise pour motif ? Comment le malaise dans la culture est-il articulé au malaise dans la cure ? Et en quoi cela viendrait-il spécifier l’écriture de l’analyste, par rapport à celle de l’écrivain ?
Des psychanalystes sont ainsi conviés à partager les questions de l’écriture quand celles-ci sont envisagées sous l’angle du travail de culture – comme possible transformation de la destructivité et de l’autodestructivité – et de ses empêchements.
Différentes figures du malaise contemporain sont ainsi abordées, notamment : dans l’identité (du sexe au genre), dans l’emprise du virtuel sur l’intime, la parole et les liens, dans la formation psychanalytique, dans le transfert et son écriture…

27 mars 2022

Un témoignage sur l’interrelation de l’élaboration du trauma et de l’environnement politique

La revue Psychologie clinique, créée en 1996, poursuit sa parution aux Éditions EDK. Dans le projet de défendre et d’illustrer la question du sujet et de l’institution, Psychologie clinique présente des dossiers consacrés aux cliniques de la fi liation, de l’identité, aux rapports du sujet à son corps et à son langage, aux effets des ruptures violentes de la culture et de l’histoire sur les subjectivités, et rend compte des innovations au sein des dispositifs cliniques et institutionnels et des recherches actuelles marquantes en psychologie clinique. Psychologie clinique prend place dans des débats contemporains scientifi ques et sociaux relatifs à la santé, l’enseignement et la recherche. Elle est ouverte aux praticiens et aux chercheurs en psychologie clinique et à ceux des disciplines proches, notamment la psychanalyse, la psychiatrie, l’anthropologie, la philosophie et l’histoire des sciences humaines.
Article de Janine Altounian : "Un témoignage sur l’interrelation de l’élaboration du trauma et de l’environnement politique" in nouvelle série, numéro 53, Enjeux de l'exil: ouvertures pour la clinique, défis pour la politique.
19 novembre 2017

Séminaire « Récits de filiation – Récits de transmission » dirigé par Carine Trévisan à l’Université Paris 7 Diderot

Récits de filiation – Récits de transmission  

Intervention de Janine Altounian le 14 novembre


Dans ce séminaire annuel de recherche (Master de Lettres MEEF 2ème année) dirigé par Carine Trévisan (MCF HDR à à l’Université Paris VII Diderot où elle enseigne la littérature) on étudiera l'émergence au XXe siècle d’une forme nouvelle : le récit de filiation. Différent du “roman des origines” défini par Marthe Robert dans Roman des origines, origines du roman, ce récit ne met pas en scène un personnage de bâtard ou d’enfant trouvé mais d’héritier problématique. Lire la suite...

19 novembre 2017

Séminaire « Récits de filiation – Récits de transmission » dirigé par Carine Trévisan à l’Université Paris 7 Diderot

Récits de filiation – Récits de transmission  

Intervention de Janine Altounian le 14 novembre


Dans ce séminaire annuel de recherche (Master de Lettres MEEF 2ème année) dirigé par Carine Trévisan (MCF HDR à à l’Université Paris VII Diderot où elle enseigne la littérature) on étudiera l'émergence au XXe siècle d’une forme nouvelle : le récit de filiation. Différent du “roman des origines” défini par Marthe Robert dans Roman des origines, origines du roman, ce récit ne met pas en scène un personnage de bâtard ou d’enfant trouvé mais d’héritier problématique.

L’interrogation, ou l’enquête, sur les figures des ascendants renouvelle ici les modes du questionnement sur soi qui sont au fondement de l’écriture de soi. A la question “qui suis-je ?” semblent désormais se substituer d’autres questions : de qui suis-je le fils/la fille ? Quels fantômes me visitent ?

On s’interrogera sur les raisons et les enjeux littéraires de ce changement : pourquoi la fabrique de l’identité se figure-t-elle ici dans un certain rapport à la transmission historique et familiale ? Enfin, quel est le rôle assigné à l’écriture, à la production du récit, dans la réflexion sur les liens de filiation, dans un siècle et une société où ceux-ci ont été mis à mal ?

20 septembre 2015

Journée scientifique du 4 juin 2015 sur les « Violences collectives et génocides : l’après » organisée par l’ALFEST à l’Ecole du Val de Grâce à Paris

ALFEST, l'Association de langue française pour l’étude du stress et du trauma, organise le 4 juin 2015 à l'Ecole du Val de Grâce à Paris, une journée scientifique sur les Violences collectives et génocides : l’après. A cette occasion, Janine Altounian, traductrice et essayiste,  interviendra sur « Le dégagement, au cours de la cure et par l’écriture, mais dans certaines conditions sociopolitiques, des pulsions de vie enfouies dans un héritage traumatique ».
Nous rencontrons souvent dans divers lieux d’aide aux victimes des personnes consultant pour des souffrances liées aux situations de violences collectives qui ont pour noms guerres, massacres collectifs ou génocides...
Questionner « l’après », c’est soulever quelques-unes des questions suivantes : Que deviennent les personnes impliquées dans les violences collectives ? Que transmettent-elles à leur descendance des blessures et des ressources mobilisées pour continuer à vivre ou à survivre, comment leur descendance reçoit cet héritage et agit sur lui pour en désamorcer la puissance mortifère et se tourner vers la vie ? Enfin dans quelles modalités créatives et avec quelles visées thérapeutiques les cliniciens peuvent-ils intervenir afin que les personnes portant les séquelles directes ou transgénérationnelles des drames renouent avec la vie et avec l’humanité ? Ou encore : comment tenir compte, dans nos interventions, du caractère collectif des agressions et des contextes culturels propres aux populations qui ont été violentées ?

8 mai 2012

Parler des camps, Penser les génocides

Résumé

Des essais qui tentent de saisir le sens des assassinats de masse dans leur mode d'intention et de réalisation. Ils ne cherchent pas à effacer les différences entre les camps et les génocides, mais à mieux les saisir en les mettant en relation les uns avec les autres. Extraits du colloque des Universités de Paris IV-Sorbonne et Reims (mai 1997) : l'homme, la langue, les camps.

Contribution de Janine Altounian : « À quel autre parlent les héritiers d’un génocide? (le cas arménien) » in Parler des camps, penser les génocides, Textes réunis par Catherine Coquio, Ed. Albin Michel, 1999.