Psychologie
14 mai 2023

Colloque de Cerisy du vendredi 16 juin au jeudi 22 juin 2023 : L’écriture du malaise


Colloque de Cerisy 2019 du 16 au 22 juin sous la direction de Houria ABDELOUAHED, Jean-François CHIANTARETTO et Jean-Michel HIRT.

ARGUMENT : L'écriture du malaise

Voir la publication 2024 du colloque : L’Écriture du malaise. Colloque de Cerisy

Comment de nos jours rester freudiens dans notre réflexion sur les maux de la civilisation ? Seule aujourd'hui une écriture reliée à celle de Freud — mais sous quelle forme ? — nous permettrait-elle de questionner le système de pensées, étayé sur le langage de l'histoire, qui nous permet de penser ? Et d'interroger dans le même mouvement ce qui dans l'état actuel de la culture, et donc de la psychanalyse, nous empêche de penser ?

Mais alors qu'en est-il lorsque l'écriture prend le malaise pour motif ? Comment le malaise dans la culture est-il articulé au malaise dans la cure ? Et en quoi cela viendrait-il spécifier l'écriture de l'analyste, par rapport à celle de l'écrivain ?

Des analystes seront ainsi conviés à partager les questions de l'écriture quand celles-ci sont envisagées sous l'angle du travail de culture — comme possible transformation de la destructivité et de l'auto-destructivité — et de ses empêchements. Différentes figures du malaise contemporain seront ainsi abordées, notamment : dans l'identité (du sexe au genre), dans l'emprise du virtuel sur l'intime, la parole et les liens, dans la formation analytique, dans le transfert et son écriture…
Ce colloque constitue le prolongement d'un séminaire animé par Jean-François Chiantaretto (Quatrième Groupe) et Jean-Michel Hirt (Association Psychanalytique de France). Il s'adresse à tous les cliniciens pour lesquels l'état actuel de la société contemporaine vient questionner la psychanalyse, ainsi qu'à toute personne intéressée par le sujet traité.

Intervention Janine ALTOUNIAN : Le malaise des héritiers de survivants qui se sentent la fois contraints et empêchés d'écrire


Suivie d'une discussion
Durée : 27 mn
 

26 novembre 2022

Janine Altounian invitée du Séminaire organisé par Jean-François Chiantaretto sur « L’écriture du psychanalyste » – Séance du 18 novembre

Dans le cadre des cycles de séminaires du Quatrième Groupe, l'Organisation Psychanalytique de Langue Française, Jean-François Chiantaretto organise un séminaire mensuel sur "L'écriture du psychanalyste" qui s’adresse à tous les analystes qui s’interrogent sur leur recours à l’écriture, de la « simple » prise de notes à toutes les autres modalités. 
Janine Altounian est l'invitée de la séance du 18 novembre pour témoigner de sa propre expérience écriture d’« analysante ». Pour illustrer comment son passage à l’écriture n'a pas été un simple effet du travail accompli dans le champ transférentiel de la cure mais qu'il a été une partie intégrante de l'élaboration d'une transmission traumatique à portée politique, elle s'appuiera sur l'inauguration de l'entrée du "Journal de Vahram Altounian" au Département des Manuscrits de la Bibliothèque nationale de France qui s'est déroulée le 30 septembre 2022.
3 juillet 2020

Violence politique et traumatisme – Processus d’élaboration et de création

Cet ouvrage met en son centre les processus de survie et d'élaboration psychique chez des personnes et groupes traumatisés par des violences politiques. Cette problématique se décline en divers thèmes centrés sur le terrorisme, la torture, le génocide, les dispositifs créés en accueil à ces situations et, aux fins de déjouer une répétition à l'identique de telles violences, l'appel à la Justice, à la vérité, à la reconnaissance, à la réconciliation voire aux activités culturelles de création.

Cet ouvrage met en son centre les processus de survie puis d’élaboration psychique chez des personnes et des groupes traumatisés par des violences politiques. Il interroge les articulations (variables en fonction des contextes culturels et sociétaux) de ces processus d’élaboration psychique avec la modélisation des instances juridiques ainsi qu’avec les conditions et les étapes d’une réponse politique et sociale, aux niveaux national et international. Les contributions de l’ouvrage donnent une place particulière à ce qui peut permettre cette élaboration et à ce qui peut faire œuvre de création depuis le traumatisme : essais d’interventions cliniques et sociales, dispositifs institutionnels, associatifs, culturels nécessaires ou propices aux processus d’élaboration, de reconstruction de la vie commune et d’invention de modalités inédites à cette fin. Toutes ces problématiques se déclinent en divers thèmes centrés sur le terrorisme, la torture, le génocide, les dispositifs créés en accueil à ces situations et, aux fins de déjouer une répétition à l’identique de telles violences, l’appel à la Justice, à la vérité, à la reconnaissance, à la réconciliation voire aux activités culturelles de création.

Jean-Luc BRACKELAIRE est professeur aux Universités de Namur et de Louvain et psychologue au Centre de Guidance de Louvain-la-Neuve. Marcela CORNEJO est psychologue et professeur à l’Escuela de Psicología, Pontificia Universidad Católica au Chili. Jean KINABLE est professeur de psychologie et de criminologie cliniques à l’Université catholique de Louvain.

3 juillet 2020

Pratiques psychologiques, pratiques citoyennes – Engagement, aliénation et lien social

Les pratiques psychologiques sont des pratiques citoyennes et politiques. Ces pratiques s’inscrivent dans une société, répondent pour partie à une commande sociale, peuvent résister, voire s’opposer à des mouvements dominants de la société, participent à la reconfiguration du « vivre ensemble ». Cet ouvrage questionne ces dimensions des pratiques psychologiques : engagées et engageantes, impliquées et impliquantes. Place du politique dans l’élaboration du trauma, position clinique et pression sociale, pratiques psychologiques et travail de culture, la vie privée comme arène politique… sont quelques-uns des thèmes de ce livre. Les auteurs, sous la direction de Georges Gaillard, venus de la psychologie, de la psychanalyse, de la sociologie ou de la philosophie, explorent ensemble ces dimensions citoyennes et politiques. Un ouvrage novateur et un questionnement au coeur de l’actualité.

Contribution de Janine Altounian : "Place du politique dans l’élaboration du trauma".

21 avril 2019

Séminaire de recherche du Quatrième groupe – Organisation psychanalytique de langue française : Le Mal au regard de la pensée analytique, juridique, philosophique, politique, religieuse, littéraire – 19 mars


Le séminaire  de recherche du Quatrième groupe "Le mal au regard de la pensée analytique, juridique, philosophique, politique, religieuse, littéraire", organisé par Ghyslain Lévy, reçoit Janine Altounian pour nous parler de son dernier livre : L’effacement des lieux  - Autobiographie d’une analysante, héritière de survivants et traductrice de Freud, paru aux éditions des PUF en 2019.

10 mars 2019

Séminaire de recherche du Quatrième groupe – Organisation psychanalytique de langue française : Le Mal au regard de la pensée analytique, juridique, philosophique, politique, religieuse, littéraire – 19 mars


Le séminaire  de recherche du Quatrième groupe "Le mal au regard de la pensée analytique, juridique, philosophique, politique, religieuse, littéraire", organisé par Ghyslain Lévy, reçoit Janine Altounian pour nous parler de son dernier livre : L’effacement des lieux  - Autobiographie d’une analysante, héritière de survivants et traductrice de Freud, paru aux éditions des PUF en 2019.

13 février 2019

Parution du dernier livre de Janine Altounian : L’effacement des lieux – Autobiographie d’une analysante, héritière de survivants et traductrice de Freud

Dans cet ouvrage publié aux Puf, en février 2019, Janine Altounian qui recourt à l’autobiographie et à la psychanalyse témoigne de son expérience d’analysante singulière, ayant travaillé d’une part à la traduction des survivants à un génocide aux lieux effacés, d’autre part à celle des Œuvres complètes de Freud sous la direction de Jean Laplanche.

21 avril 2012

Table des matières – Confiance et langage

Introduction

  Éliane Allouch, Jean-François Chiantaretto, Simon Harel, Jean-Pierre Pinel

9

Partie 1 : Institutions de la confiance

18 avril 2012
Photo : Vahram Altounian et sa mère Nahidé à Istanbul vers 1919

Mémoires du génocide arménien. Héritage traumatique et travail analytique

L'ouvrage


Cet ouvrage à plusieurs voix porte sur la question de la transmission d’un héritage traumatique et de son mode d’élaboration au cours du travail analytique. Il a la particularité de comporter, en fac simile, le manuscrit original du témoignage autour duquel il s’origine et s’organise : le Journal de déportation de Vahram Altounian, traduit par Krikor Beledian, reçu et commenté par Janine Altounian, essayiste, traductrice. Le texte intégral de cet ouvrage, dont le témoignage de Vahram à partir de la page 13 (y compris les pages en arménien du fac simile) est disponible sur le site de Mélik Ohanianoù vous pouvez voir comment le jeune plasticien et artiste (sur la photo à gauche avec Janine Altounian) a créé son objet d’exposition visible sur le site du CRAC de Sète,
au Centre régional d'Art Contemporain du Languedoc-Roussillon en détruisant 120 exemplaires de mon livre collectif Mémoires du génocide arménien, Héritage traumatique et travail analytique. Krikor Beledian, chercheur et traducteur du Journal de Déportation de Vahram Altounian l'a complété par un addendum qui prend tout son sens à la page 41 du journal. 

La seconde édition de ce livre bénéficie de l'ajout, en page 6 d'un lien dans le texte ainsi que d’un QR Code permettant de visualiser le fac-similé
Photo : Vahram Altounian et sa mère Nahidé à Istanbul vers 1919

Le fac simile de la totalité du journal  de déportation de Vahram Altounian en alphabet arménien mais en langue  turque, est lu ici par Özgür TÜRESAY, Maître de conférences à l’EPHE et enregistré dans les studios de l’Inalco le 11 juin 2018. Présentation de cet enregistrement : La langue perdue ?
 


Cet ouvrage se propose de montrer comment, à partir d’un écrit indéchiffrable pour tout lecteur néophyte, une expérience traumatique débutant à Boursa, petite ville d’Asie mineure, un « mercredi 10 août 1915 », passe par l’épreuve de sa traduction, celle de sa réception et de son élaboration subjective par un héritier pour se transmettre et aboutir, quasi un siècle plus tard, à la présente publication. 

Pour plus d'informations :
- Revoir la Table ronde organisée le 23 mai 2010 au Mémorial de la Shoah.
- Réécouter l'émission diffusée sur Radio Ayp le 2 mai 2009, Au fil des pages avec Pérouse, Satenik, Takoui, à propos de Mémoires du génocide arménien.
- Revoir l'interview de Janine Altounian avec Anahide Ter Minassian dans l'émission « Foi et traditions des chrétiens orientaux » sur France Culture du 13 décembre 2009:
Vahram en berger comme chez les Bédouins, Istanbul 1920

Photo : Vahram en berger comme chez les Bédouins, Istanbul 1919.
La mise en scène de cette tenue rappelle sans doute que la survie de Vahram doit beaucoup au berger arabe qui l'avait accueilli penddant la déportation en 1915 ou au début de 1916 dans le désert de Syrie, non loin de l'Euphrate. 

Cette photo a été faite dans  le même studio que celui de la précédente où Vahram pose avec sa mère.
Elle correspond au rite de la photo "déguisée" en vogue dans la culture ottomane qui aime jouer avec les identités. On peut lire à ce sujet l'ouvrage de Catherine PINGUET qui porte sur les premiers photographes de Constantinople, notamment les Frères Abdullah, des Arméniens qui sont aussi les premiers photographes officiels de sultans : Istanbul, photographes et sultans, CNRS éditions, 2011, collection Pierre de Gigord.







A signaler, le dernier ouvrage de Catherine PINGUET paru en novembre 2018 dans la collection Beaux Livres :
Une histoire arménienne - La photographie dans l'Empire Ottoman