Dans le cadre du congrès :
Programme du 13 décembre : Guerres et pertes
Notre époque se confronte à des guerres plus ou moins proches mais qui ont des effets qui impactent indéniablement notre société. Les répercutions psychiques engendrées sont multiples : l’exil, les remaniements d’inscription de l’identité menacée, les corps amputés, les dislocations familiales. Ces conséquences nous obligent à penser plus que jamais la question du nouage du réel avec l’imaginaire et le symbolique.
Projection du documentaire de 52 min Arménie(s) Le temps des artistes, suivi d’un échange avec les invités spéciaux Robert Guédiguian et Ariane Ascaride.
Discutantes et présidentes de séance : Anahit Dasseux Ter Mesropian et Marthe Dubreuil
• Anahit Dassseux Ter Mesropian : Introduction
• Arménie, Janine Altounian : L’effacement des lieux
• Franck de Montleau : Soutenir les sujets éprouvés par les pertes multiples provoquées par les situations de guerre : quels dispositifs cliniques et voies thérapeutiques ? Réflexion à partir de plusieurs expériences immersives dans des situations de conflit.
• Iran, Houchang Guilyardi :Guerres et démembrement de l’objet
• Liban, Aline Husseini : La pratique psychanalytique face à l’incurable blessure : guerres et le « syndrome libanais »
Congrès International – Les nouveaux enjeux pour la psychanalyse
Programme
Un siècle après sa naissance, la psychanalyse fait face à de nombreux enjeux. Si sa pratique suscite autant d’attente, si ses résultats sont sensibles, si l’engouement pour cette profession ne cesse de croître, sa pensée est en crise. Cette crise est inévitable et régulière, c’est bien pour cela que chaque analyste est « forcé de réinventer la psychanalyse ». Cette réinvention est nécessitée par les critiques qu’elle reçoit, et qui s’entendent, tout autant que par l’incompréhension de ses avancées. Ce malentendu tient aussi bien aux difficultés spécifiques de sa transmission qu’aux bouleversements contemporains culturels – la révolution numérique ainsi que la croissance simultanée d’un nouveau scientisme et d’un retour du religieux – mais aussi géopolitiques – avec le retour d’une violence jusque-là éloignée et exercée loin de la quiétude ouatée du monde occidental : il y avait bien des troubles au loin mais l’ordinaire reprenait vite ses droits, d’autant que la conviction que nous étions sur la route du progrès nous accaparait. Or, nous vivons aujourd’hui un brusque changement de monde qui conduit à réinterroger ce qu’il produit comme nouveaux enjeux.
Les psychanalystes de nombreux lieux, de nombreux pays viendront, à Paris et en visioconférence, du 12 au 15 décembre, échanger et transmettre l’état de leur travail.
