
Conférence du GREPSY du 13 janvier 2016 : « La curiosité, une voie de transformation du traumatisme ? Une expérience personnelle et son élaboration »
11 janvier 2016
Quelle résilience face aux traumatismes contemporains ? Rencontre au Mémorial de la Shoah le dimanche 29 mai 2016
29 mai 2016Intervention de Janine Altounian : Survivance, traumatisme et transmission intergénérationnelle.
Ce projet intitulé « semer quelques graines pour qu’ils deviennent des citoyens actifs » est mené par 25 élèves de 1ère STMG (sciences et technologies du management et de la gestion), encadrés par 6 enseignantes : Annie-Claude Audibert (économie-gestion), Muriel Blanc (histoire-géographie), Claude Boutin (sciences de gestion), Bénédicte Gilardi (documentaliste), Dominique Lechifflart (lettres) et Elisabeth Masséna (anglais). Ce projet a amené les lycéens à travailler sur les trois génocides du 20ème siècle: le génocide arménien, la Shoah et le génocide au Rwanda.
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Pour compléter cette semaine de commémoration du génocide arménien, il faut mentionner cette émission du dimanche 24 avril 2016 diffusée sur France 2 de 9h30 à 10h00 : « Marseille : les rescapés du Génocide ».
A l’occasion du 101ème anniversaire des commémorations du génocide des Arméniens, l’émission « Chrétiens orientaux foi, espérance et traditions » diffusée le 24 avril 2016 a consacré son émission à l’arrivée et à l’installation des Arméniens à Marseille.
« Marseille : les rescapés du Génocide »
Dans les années vingt, Marseille a vu débarquer sur le port de la Joliette près de 100 000 rescapés du Génocide. Certains sont partis en remontant le Rhône à la recherche de travail, d’autres en Amérique. Mais plus de 35 000 sont restés sur place. Ils ont été accueillis par la petite communauté locale qui était déjà présente dans des camps de transit ou des foyers. Après un temps de reconstruction personnelle, ils ont trouvé du travail, construit leur maison, tout en bâtissant huit églises/écoles à travers la ville. Ces chrétiens se sont implantés dans des villages en se regroupant par région d’origine. Ils sont le témoignage d’une foi vécue et de leur volonté de vivre après avoir connu l’horreur.
Cette émission illustre bien les dernières lignes du Journal de Vahram Altounian :
« En novembre 1919 on a pris le bateau et on est arrivé à Marseille sept jours plus tard, c’est-à-dire en décembre. Le 2 décembre, le soir nous étions à Lyon. Trois mois plus tard, j’ai compris que mon frère voulait s’en aller à Paris. Il m’a emmené avec lui […] Le 7 aout, c’était le mariage d’Artine. Moi, je suis resté ici; eux, ils sont partis à Paris pour se marier à l’église arménienne. Ils y ont célébré aussi le mariage de Manoug.»
Aujourd’hui 10% de la population marseillaise est d’origine arménienne. Les descendants racontent l’histoire édifiante de leurs parents et grands-parents.
Avec la participation de Stéphan Boghossian (historien), Astrid Artin-Loussikian (Association ARAM), Garo Hovsepian, Maxime Sisvaslian (Ephorie de Saint-Sahag), Jacques Ouloussian et les membres d’ARAM.
Emission présentée par Thomas Wallut. Réalisation : Guillaume Juherian.
Pour aller plus loin :
http://www.collectifvan.org/article_print.php?id=93561