« Un Génocide pour Héritage » : table ronde du 23 juin 2015 proposée par l’Union Arménienne de Suisse (UAS)
23 juillet 2017Rencontre – Débat organisé par la revue L’autre le 19 juin 2017 : « Faire de la diversité une chance. Comment ?” En littérature en clinique et dans la vie
1 août 2017Après les attentats du 13 novembre et l’opération du Raid sur l’appartement d’un immeuble de Saint-Denis, nous en sommes à considérer les après-coups. Ces journées nous amèneront à explorer diverses questions : quels sont les effets des consultations d’urgence ? Mises en place sur site et ailleurs ? Quels suivis des victimes ? Du traitement de la question par les médias, les politiques, les spécialistes ? Quels effets sur les professionnels ?
La question du traumatisme extrême, dans ses diverses figures, amène par ailleurs à se demander comment l’environnement peut-il avoir un effet (protecteur, aggravant…) sur une souffrance qui relève aussi de la petite histoire, celle du sujet… Quel impact de la «grande Histoire» sur la petite histoire, celle de l’homme, la femme, l’enfant dit «victime». L’environnement dans ses dimensions plurielles – les proches, le social dans ses différentes dimensions et le politique – peut-il favoriser l’intégration et la symbolisation de l’effraction traumatique ou en grêver les possibilités ?
L’intérêt sera porté, non seulement à la «victime», mais aussi au témoin et aux autres «acteurs» du drame. Que signifie être psy, responsable public, pompier, responsable politique, etc. face à de tels évènements, avant, pendant et après ?
Au cours de ces journées, après un retour sur les événements des 13 et 18 novembre 2015,nous nous proposerons d’explorer ces questions en dialectique avec celles de la violence et ses antagonistes, de la reconnaissance, de la survie de l’environnement.
La pratique, comme nous l’avons souligné lors des colloques précédents, nous a amenés à considérer les distinctions théoriques entre traumatismes « structurants » (traumatisme de la naissance, de l’accès à la parole, de la rencontre du sexuel, …) qui ne grèvent pas le déploiement des réaménagements psychiques avec la même intensité que la rencontre avec l’effraction traumatique extrême. Ce qui peut nous conduire à distinguer les après-coups illustrant la permanence d’un jeu psychique de ceux qui en soulignent la mise hors-jeu.
Le terme d’environnement est à considérer selon la définition classique de ce qui entoure le sujet. Cependant, son utilisation ici est surtout inspirée par les apports de Ferenczi relativement au rôle du « déni de la mère » (ou de son substitut parental) dans la prise en considération de la souffrance du sujet comme de l’environnement facilitateur ou suffisamment bon (Winnicott) ainsi que ses défaillances, en les articulant à la capacité de rêverie (Bion) facilitant la transformation des éléments bruts.
La notion d’environnement sera par ailleurs envisagée et déclinée sur les dimensions intra et inter-psychiques, individuelles et groupales, à la croisée du subjectif, du social et du politique.
Ces journées nous amèneront à explorer diverses questions
Avec la participation notamment de :
J. Altounian, T.Baubet, H.Bentata, F.Biermann, P.Chariot, H.Coen-Solal, M.Devès, B.D’Eau, V.De Matteis, C. Duchet, R.Gori, C.Janssen, S.Jung, R.Lopez, M.Mansouri, F.Neau, M.Rose, Pauline Lefebvre, S.Korff-Sausse, F.Savelli, Sevan Minassian, L. T. Tovmassian.
Programme des journées
Renseignements et inscriptions :
Tél : 01 48 20 95 88 – 01.48.20.07.63
Courrier : URFT, 4 rue Franklin, 93200 St-Denis; Mail : tramespsy@gmail.com