Enfances

Enfances en guerre - Témoignages d'enfants sur la guerre

Le présent ouvrage s’inscrit dans le droit fil du colloque Enfances en guerre. Témoignages d'enfants sur la guerre, qui s’est tenu à Paris, en 2011, sous le haut patronage de l’UNESCO.
Ce dernier visait d’abord à rendre hommage, à l’occasion du centenaire de leur naissance, à Françoise et Alfred Brauner – deux grands collecteurs de « dessins-témoignages » enfantins. Ceux-ci ont, au long de leur vie, pris au sérieux la parole enfantine comme source de savoir et espace d’expression et d’action. Dans la continuité de leur expérience et de leurs engagements, cet ouvrage entend impulser une réflexion scientifique internationale sur la spécificité des témoignages d’enfants sur la guerre. Il s’attache donc à appréhender l’enfant en guerre à travers sa propre parole et, à cette fin, il fait dialoguer des chercheurs, des théoriciens, des praticiens et des soignants. Cette démarche transdisciplinaire ouvrira, on l’espère, sur une étude décloisonnée des « enfances en guerre ». Cette entreprise participe d’un projet scientifique collectif sélectionné en 2009 par l’Agence nationale de la recherche : « Enfance Violence Exil ».

Enfances en guerre - Témoignages d'enfants sur la guerre
Sous la direction de Catherine Milkovitch-Rioux et Rose Duroux
L'équinoxe
français
2013
272
9782825710180

Congrès du CPGF du 7 octobre 2006 : Le sacrifice

Le Collège de Psychanalyse Groupale et Familiale organise un congrès sur le thème : Sacrifier, être sacrifié, se sacrifier

Intervention de Janine Altounian « Hériter d'une enfance sacrifiée »

Argument
Sacrifier, être sacrifié, se sacrifier

Les formes du verbe disent la complexité du processus sacrificiel qui, de plus, opère à plusieurs niveaux connectés entre eux : le sujet, la famille et le groupe, le socius.
Le sacrifice de soi déploie un vaste éventail de renoncements, depuis celui, au quotidien, de la mère qui se rend disponible pour le bébé, jusqu'au don héroïque de soi pour la cause commune, en passant par la vie amoureuse. Mais où s'arrête le don-contre-don par lequel le sacrifice ouvre la voie à la réciprocité positive ? Où commencent le sadomasochisme et l'emprise lorsque l'excès du sacrifice de soi impose sa dette à l'autre ?

Où donc situer la bonne valeur du sacrifice lorsqu'on se rappelle qu'il signifie, de tout temps, une des formes du rapport au sacré, aux puissances tutélaires (les dieux, le surmoi-idéal du moi, l'autorité) et que le sacrifice fait lien entre celles-ci, le sujet et son groupe tout autant qu'il accomplit un meurtre symbolique ?

Mais le mythe et le rite peuvent outrepasser leur fonction symboligène et devenir aliénation, destructivité. Sacrifier l'autre, être sacrifié par l'autre deviennent alors des agirs assujettissants. La paradoxalité fermée, la perversion narcissique, l'incestuel et l'envie seront revisités à la lumière du processus sacrificiel et de son approche anthropologique.

07/10/2006
Le Collège de Psychanalyse Groupale et familiale - Paris
Le sacrifice

Colloque international à l'UNESCO du 9 au 11 décembre 2011 : Enfance en guerre. Témoignages d'enfants sur la guerre

En hommage à Françoise et Alfred Brauner pour le 100e anniversaire de leur naissance, le colloque international Enfances en guerre aura lieu du 7 au 9 décembre 2011 au siège de l'UNESCO à Paris. Il est organisé par l'université Blaise Pascal, en collaboration avec l'université de Picardie, l'IHTP (CNRS), ERMs, sous le patronage de l’UNESCO et dans le cadre de son « Programme pour l’Éducation des Enfants en détresse ».

Intervention de Janine Altounian : « Avoir pour aïeule une enfant orpheline, survivante du génocide arménien de 1915 ».
Ce colloque a donné lieu à une publication du même titre en 2013.
 

Programme du colloque

Vidéo du colloque : session 1 - Expériences enfantines des génocides : Philippe Mesnard, Janine Altounian, Marie-Odile Godard, Nicole Dagnino.

L'exposition itinérante J’ai dessiné la guerre. Le regard de Françoise et Alfred Brauner sera inaugurée le 7 décembre en avant-première à l’UNESCO, en l’honneur de la Journée internationale des Droits de l’Homme, le 10 décembre : une sélection de dessins d’enfants de la Collection Brauner offrira un juste reflet de la « parole graphique » de l’enfant dans les guerres internationales marquantes. Cette collection de dessins fut considérée en 1999 comme faisant partie du « patrimoine de l’humanité ».

Le volume J’ai dessiné la guerre. Le regard de Françoise et Alfred Brauner I have drawn pictures of the war, The Eye of Françoise and Alfred Brauner (PUBP, 2011) sera présenté au public.

09/12/2011
Unesco - Paris
Enfance en guerre
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