La Bibliothèque nationale de France inaugure le 30 septembre 2022, en présence de Janine Altounian, l’entrée du Journal de Vahram Altounian(BnF, MSS, Arménien 350) dans les collections de la BnF au Département des Manuscrits de Richelieu, avec la participation de Krikor Beledian, chercheur et écrivain de langue arménienne, poète et romancier, maître de conférences émérite à l’Institut des langues et civilisations orientales, et Raymond H. Kévorkian, historien et directeur de recherche honoraire à l'université Paris 8, spécialiste de l’étude des violences de masse, membre de l’Académie nationale des Sciences d’Arménie et Président de la Fondation Musée-Institut du génocide des Arméniens à Erevan.
Inauguration de l'entrée du "Journal de Vahram Altounian" à la BnF
30/09/2022
Bibliothèque nationale de France - Site Richelieu, Salle Émilie du Châtelet
La Bibliothèque nationale de France inaugure le 30 septembre 2022, en présence de Janine Altounian, l’entrée du Journal de déportation de Vahram Altounian(BnF, MSS, Arménien 350) dans les collections de la BnF au Département des Manuscrits de Richelieu, avec la participation de Krikor Beledian, chercheur et écrivain de langue arménienne, poète et romancier, maître de conférences émérite à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO), et Raymond H. Kévorkian, historien et directeur de recherche honoraire à l'université Paris 8, spécialiste de l’étude des violences de masse, membre de l’Académie nationale des Sciences d’Arménie et Président de la Fondation Musée-Institut du génocide des Arméniens à Erevan.
Interventions :
- Ouverture de la rencontre par Laurent Héricher1, conservateur général, chef du service des manuscrits orientaux et chargé des manuscrits hébreux au département Manuscrits de la Bibliothèque nationale de France
- Destins du manuscrit de son pèrepar Janine Altounian (Voir la retransmission dans la colonne de droite à partir de 4 mn jusqu'à 24 mn)
Le présent ouvrage s’inscrit dans le droit fil du colloque Enfances en guerre. Témoignages d'enfants sur la guerre, qui s’est tenu à Paris, en 2011, sous le haut patronage de l’UNESCO.
Ce dernier visait d’abord à rendre hommage, à l’occasion du centenaire de leur naissance, à Françoise et Alfred Brauner – deux grands collecteurs de « dessins-témoignages » enfantins. Ceux-ci ont, au long de leur vie, pris au sérieux la parole enfantine comme source de savoir et espace d’expression et d’action. Dans la continuité de leur expérience et de leurs engagements, cet ouvrage entend impulser une réflexion scientifique internationale sur la spécificité des témoignages d’enfants sur la guerre. Il s’attache donc à appréhender l’enfant en guerre à travers sa propre parole et, à cette fin, il fait dialoguer des chercheurs, des théoriciens, des praticiens et des soignants. Cette démarche transdisciplinaire ouvrira, on l’espère, sur une étude décloisonnée des « enfances en guerre ». Cette entreprise participe d’un projet scientifique collectif sélectionné en 2009 par l’Agence nationale de la recherche : « Enfance Violence Exil ».
Sous la direction de Catherine Milkovitch-Rioux et Rose Duroux
Dans le cadre de la Semaine de la mémoire, de l’engagement, de la citoyenneté et de la solidarité internationale, le lycée Thierry Maulnier à Nice accueille chaque année depuis 2015 avec les élèves de 1re technologique et leurs professeurs une programmation variée : expositions, ateliers artistiques, conférences et témoignages, projections de films et représentations théâtrales autour des trois génocides reconnus du XXe siècle.
Cette 3e édition aura pour thème "les femmes dans les génocides du XXe siècle... et aujourd'hui ?"
Intervention de janine Altounian le 29 mars à 9h : "Le rôle déterminant des femmes dans la transmission de mon héritage"
les femmes dans les génocides du XXe siècle... et aujourd'hui ?
Dans le cadre du Volet Mémoire, du 25 au 29 avril 2016, le lycée Thierry Maulnier de Nice a organisé une très belle semaine consacrée à la mémoire, l'engagement, la citoyenneté et la Solidarité Internationale avec un cycle de conférences, de témoignages, de projections de film, de pièces de théâtre....autour des trois génocides du 20ème siècle : le génocide arménien, la Shoah et le génocide au Rwanda.
En présence des personnalités politiques de la région, Adolphe Colrat, préfet des Alpes-Maritimes, Michel-Jean Floc'h, Inspecteur d'Académie des Alpes-Maritimes, Dominique Estrosi-Sassone, sénatrice des Alpes-Maritimes, adjointe au maire de Nice, Charles Scibetta, conseiller départemental, maire de Carros et Pascal Rostan, proviseur du lycée, des conférenciers de tous horizons, journalistes, écrivains, sociologues, historiens, médecins, témoins et rescapés, sont venus s'exprimer devant les élèves de l'établissement et échanger avec eux : Marcel Kabanda président de l'association Ibuka. Pinar Selek, écrivain et sociologue, Hélios Azoulay, compositeur et écrivain, Janine Altounian, essayiste et traductrice, Gaudhiose Luhaye, chercheur en éthique à l'Université de Strasbourg, Beata Umubyeyi Mairesse, auteure franco-rwandaise, Francine Mayran, psychiatre, écrivain et peintre.
A l'occasion du 101ème anniversaire des commémorations du génocide des Arméniens, l'émission "Chrétiens orientaux foi, espérance et traditions" diffusée le 24 avril 2016 a consacré son émission à l'arrivée et à l'installation des Arméniens à Marseille.
« Marseille : les rescapés du Génocide »
Dans les années vingt, Marseille a vu débarquer sur le port de la Joliette près de 100 000 rescapés du Génocide. Certains sont partis en remontant le Rhône à la recherche de travail, d’autres en Amérique. Mais plus de 35 000 sont restés sur place. Ils ont été accueillis par la petite communauté locale qui était déjà présente dans des camps de transit ou des foyers. Après un temps de reconstruction personnelle, ils ont trouvé du travail, construit leur maison, tout en bâtissant huit églises/écoles à travers la ville. Ces chrétiens se sont implantés dans des villages en se regroupant par région d’origine. Ils sont le témoignage d’une foi vécue et de leur volonté de vivre après avoir connu l’horreur.
« En novembre 1919 on a pris le bateau et on est arrivé à Marseille sept jours plus tard, c’est-à-dire en décembre. Le 2 décembre, le soir nous étions à Lyon. Trois mois plus tard, j’ai compris que mon frère voulait s’en aller à Paris. Il m’a emmené avec lui [...] Le 7 aout, c’était le mariage d’Artine. Moi, je suis resté ici; eux, ils sont partis à Paris pour se marier à l’église arménienne. Ils y ont célébré aussi le mariage de Manoug.»
Marseille : les rescapés du Génocide
24/04/2016
France 2 : Chrétiens orientaux foi, espérance et traditions
ARMENIA, FERITA APERTA : témoignage d’un Suisse d’origine arménienne
Ce documentaire réalisé par Werner Weick, pour la série «Il filo d’oro» et diffusé le 10 octobre 2007 sur TSI, la télévision suisse, est fondé sur le témoignage d’un Suisse d’origine arménienne, Sarkis Shahinian, depuis des années sur la voie de la reconnaissance du génocide à l’encontre de son peuple : un million et demi de personnes déportées et massacrées en 1915 par le régime des Jeunes Turcs. La réalité de ce génocide continue à être niée par les autorités d’Ankara et cette obstination engendre chez les descendants des victimes une obsédante soif de justice et de vérité. Interviews avec les chercheurs et écrivains Raymond Kévorkian, Yves Ternon, Janine Altounian, Sen Arevshadian, Samuel Karapétian.
Cet entretien d'une survivante, bien que n'étant pas directement lié à la famille de Janine Altounian, a été retranscrit dans son intégralité dans le dernier chapitre de son livre De la cure à l'écriture. L'élaboration d'un héritage traumatiquepublié en 2012. Rare témoignage oral d'une arménienne survivante sur le trauma indicible du génocide, il constitue à ce titre un socle fondamental et emblématique de toute la réflexion de Janine Altounian sur la réappropriation de la transmission. Nombreuses interventions de Janine Altounian sont l'occasion de faire entendre ce témoignage pour étayer son analyse, citons par exemple la journée d'étude du 16 mars 2015 : « Quelle(s) mémoire(s) pour le génocide arménien ? » organisée par la Fondation Auschwitz – Mémoire d’Auschwitz.
Une interrogation sur la fonction testimoniale et la question du trauma dans la cure psychanalytique et dans les récits des survivants de grands conflits tels que la Première Guerre mondiale, la Shoah et le génocide arménien.
4ème de couverture
Jean-François Chiantaretto, avec la collaboration de C. Trevisan, J. Altounian, R. Waintrater, P. Réfabert