ouvrages collectifs

Sur la route de l’exil

Postface de Janine Altounian « D’une traduction des témoignages d’Aram Andonian aux effets de leur lecture » dans l'ouvrage Sur la route de l’exil d’Aram Andonian paru chez MetisPresses, in Coll. Imprescriptible, en 2013, traduit de l’arménien occidental et annoté par Hervé Georgelin, préface de Raymond  Kévorkian. 

Sur la route de l’exil
Aram Andonian
Imprescriptible
Hervé Georgelin
Raymond Kévorkian
français
2013
203
9782940406678

Arménie : de l’abîme aux constructions d’identité

Contribution de Janine Atounian à l'ouvrage collectif, Arménie : de l’abîme aux constructions d’identité, sous la direction de Denis Donikian et Georges Festa, paru aux éditions L’harmattan en 2009 : « Un héritage traumatique ne se met à parler que déplacé dans le temps et l’espace culturel ».

Textes du colloque de Cerisy du 22 au 29/8 2007 Arménie : de l'abîme aux constructions d'identité (2007).

Arménie : de l’abîme aux constructions d’identité
Sous la direction de Denis Donikian et Georges Festa
français
2009
246
978-2-296-09191-7

La guerre transmise

Contribution de Janine Altounian dans l'ouvrage collectif La guerre transmise, paru chez Anamosa en janvier 2022 : "Une enfance sans école, un corps informe". Voir également son intervention au colloque du même nom organisé par Stéphane Audoin-Rouzeau en 2021 par l'Ehess.

Enquêter sur « la guerre transmise », c'est explorer un territoire immense. Celui de la guerre elle-même, bien sûr, elle que nous pouvons tenir pour la plus importante épreuve collective que puisse traverser un acteur social - au point d'ailleurs qu'elle imprime parfois sa marque jusqu'aux heures ultimes de sa propre vie. Mais c'est aussi, d'un même élan, interroger sa transmission : par les liens puissants qu'une guerre tisse avec celles qui la précèdent ; à travers la parole des témoins, les oeuvres de écrivains, des cinéastes, des artistes ; par l'École, les musées et le politique. Elle descend ainsi les filiations par le jeu des mémoires familiales, d'une génération à l'autre, puis de celle-ci aux suivantes. Elle se transmet également par les historiens, qui font de la guerre récit, et qui oublient parfois que c'est en disant la guerre qu'est née leur discipline. Elle se transmet enfin - et peut-être surtout - par le silence, ce que les spécialistes de la psyché savent mieux que les historiens.
Dans cette dixième livraison de Sensibilités, ces derniers posent ensemble leur regard sur les expériences de guerre d'autrefois et les modalités de leur transmission sur la longue durée. Mais plutôt que de les scruter en parallèle, ce numéro tente surtout d'organiser une interlocution véritable entre approches disciplinaires, sans jamais perdre de vue le rapport personnel des chercheurs en sciences sociales ou des explorateurs de la psyché aux objets qu'il analyse.

Avec : Janine Altounian, Stéphane Audoin-Rouzeau, Jeanne Bernard, Julien Blanc, Françoise Davoine, Hélène Dumas, Pierre Judet de La Combe, Rithy Panh, Jean Rouaud, Karine Rouquet, Henry Rousso, Emmanuel Saint-Fuscien, Olivier Saint-Hilaire, Nicolas Werth.

La guerre transmise
Janine Altounian, Stéphane Audoin-Rouzeau, Jeanne Bernard, Julien Blanc, Françoise Davoine, Hélène Dumas, Pierre Judet de La Combe, Rithy Panh, Jean Rouaud, Karine Rouquet, Henry Rousso, Emmanuel Saint-Fuscien, Olivier Saint-Hilaire, Nicolas Werth.
Sensibilités n° 10
2022
176
978-2-38191-041-3

Présences du traducteur

Cet ouvrage publié chez Classiques Garnier en juin 2021 examine la présence du traducteur dans quatre domaines essentiels : l’enseignement de la traduction ; l’importance de la fonction créative et de l’écriture dans le processus de traduction ; l'ancrage de l'activité de traduction dans l’inconscient ; enfin l’histoire des discours des traducteurs.

Si le processus de transfert linguistique et culturel est au coeur de la traductologie, il a fallu attendre la fin du XXe siècle pour que l'on s'intéresse au traducteur lui-même. Cet ouvrage montre sa présence croissante dans quatre domaines essentiels de ce qui est désormais considéré comme un métier en soi : l'enseignement de la traduction ; l'importance de la fonction créative et de l'écriture dans le processus traductif ; l'ancrage partiel de l'activité traductive dans l'inconscient (la traduction comme modèle d'interprétation du travail de l'inconscient chez Freud, comme désir de revenir à la « langue originaire » chez Walter Benjamin) ; enfin l'histoire des discours des traducteurs, révélatrice de l'espace de liberté conquis peu à peu.

Contribution de Janine Altounian : Traduction linguistique et traduction psychique.

Présences du traducteur
Sous la direction de Véronique Duché et Françoise Wuilmart avec les contributions de Sophie Léchauguette, Véronique Béghain, Katarína Bednárová, Silvia Kadiu, Claire de Oliveira, Esa Hartmann, Patrick Hersant, Sarah Neelsen, Capucine Echiffre, Françoise Wuilmart, Thilde Barboni, Christophe Jouanlanne, Janine Altounian, Adelia Lucattini, Nadia Cernogora et Alice Vintenon, Carole Primot, Alexandra Sfoini, et Luc Arnault.
Translatio, n° 9
français
2021
319
978-2-406-11220-4

Wurzeln in der Luft - Völkermord und Lebensspuren

Dieses Buch entreißt den „Prototyp der Genozide des 20. Jahrhunderts“ dem Vergessen, indem Enkel und Ur-Enkel der Opfer hier auf atemberaubende Weise die nie auszulöschenden Erinnerungen zu erzählen wagen. Es ist kein einfaches Buch. Grausames kann nicht einfach erzählt werden. Aber gerade darum ist es großartig, mutig und ermutigend zugleich, weil es wagt, das Unmögliche beim Namen zu nennen – und damit Hoffnung auf Freiheit eröffnet. Das Buch ist eine unüberhörbare Mahnung zum Frieden und gehört unbedingt in Schule, Universität und Erwachsenenbildung.

Arno Lohmann, ehem. Leiter der Evangelischen Stadtakademie Bochum, in dieser Zeit mitverantwortlich für die Programmreihe deutsch-armenischer Kulturveranstaltungen

Wurzeln in der Luft - Völkermord und Lebensspuren
Heide Rieck, Azat Ordukhanyan mit Roy Knocke, Heide Rieck, Stepan Gantralyan, Taguhi Hovsepyan, Karen Gasparyan, Muriel Mirak-Weißbach, Catherine Claude, G H Chopourian, Arman Toghanyan, Aleksan Louis Ermazyan, Azat Ordukhanyan, Lusin Arshaluys Bakircian-Dolas, Hasmik Martirosyan, Jaklin Tumak, Krikor Beledian, Saruhi Stamboltsyan, Muriel Mirak-Weißbach, Hrant Gyulasaryan, Anastasia Kasapidou-Dick, Efstathios Christoforidis, Abdulmesih BarAbraham, Barbaros Altuğ, Sevgi Güleryüz, Ali Ertem, Janine Altounian, Tessa Hofmann
allemand
2021
232
978-3-89733-534-9

Notes per la psicoanalisi - Vol. 16: Al di là del principio di piacere II

Notes per la psicoanalisi - Vol. 16: Al di là del principio di piacere II - 1920 - 2020

Descrizione
Con "Al di là del principio di piacere" Freud mette in questione, ripensandoli in un nuovo contesto, concetti e principi su cui aveva fondato l'edificio della teoria, consapevole degli effetti potenzialmente dirompenti dell'introduzione della nozione di pulsione di morte. Nell'andamento stesso della scrittura del testo si coglie tutta la difficoltà di Freud di rendere conto del suo gesto di rottura, di un momento forse tra i più travagliati del suo pensiero. Dalla "svolta degli anni '20" è germinata una messe di contributi ad opera di quegli analisti che vi si sono cimentati con particolare impegno. I loro nomi ricorrono nei lavori di questo e del precedente numero di Notes.

Contributo di Janine Altounian : « In Al di là del principio di piacere il Freud ricercatore poteva forse teorizzare la pulsione di morte solo grazie al Freud scrittore »
" Dans L’au- delà du principe de plaisir le chercheur Freud ne pouvait peut-être théoriser la « pulsion de mort » que grâce à l’écrivain Freud".

Notes per la psicoanalisi - Vol. 16: Al di là del principio di piacere II
Ellen Corin, Ghyslain Lévy, Catherine Chabert, Andrea Baldassarro, Enrico Mangini, Alberto Luchetti, Gemma Zontini, Janine Altounian, Alessandra Campo, Felice Cimatti, Roberta Guarnieri, Giovanni Peduto,Benno Rosenberg
Traduzione di Mariella Ciambelli
italien
2021
156
9788865317266

La transmission en question(s)

« Ce dont tu hérites de tes pères, acquiers-le pour mieux te l’approprier. » écrit Freud. Omniprésente, la transmission croise mémoire et histoire, valeurs et savoirs. Mobilisée comme slogan, fétiche ou relique, elle est au centre d’une clinique du contemporain qui se manifeste en signes et symptômes individuels et collectifs.

Cet ouvrage La transmission en question(s) paru aux Éditions in Press en 2020, dirigé par Michel Gad Wolkowic avec de nombreux contributeurs experts du sujet, 60 intellectuels de référence, croisant les disciplines, de la psychanalyse à la littérature, en passant par le droit, l’histoire, la géopolitique, la bio - éthique, l’intelligence artificielle, l’analyse des cultures et des idéologies, la pensée juive ou encore les arts, fait suite au Séminaire Schibboleth du 20 avril 2017 – Actualité de Freud /Littérature et psychanalyse sur la responsabilité en question.

Contribution de Janine Altounian : « Écrire l’expérience traumatique fait partie intégrante de son élaboration ».

La transmission en question(s)
Sous la direction de Michel Gad Wolkowic. Avec les contributions de Pascal Bruckner, Philippe Val, Jean-Pierre Winter, Georges Bensoussan, Bernard Golse, Éric Marty, Évelyne Chauvet, Daniel Epstein, Marc-Alain Ouaknin, Laurence Kahn, Frédéric Encel, Michal Govrin, Francine Kaufmann, Sam Tyano, Daniel Sibony, Rivon Krygier, Cyril Aslanov, Michaël Prazan, Jean-Jacques Moscovitz, Daniel Dayan, Alexis Nuselovici-Nouss, Patrick Bantman, Monette Vacquin, Thibault Moreau, Michel Granek, Roger-Pol Droit…
2020
860
978-2-84835-588-7

Krikor Beledian et la Littérature arménienne contemporaine

Krikor Beledian est un auteur majeur de la littérature contemporaine, écrivant en arménien occidental et vivant en France (maître de conférences à l'Inalco jusqu'en 2012). Ce volume paru aux Pressses de l'INALCO en février 2021 sous la direction de Anaïd Donabédian, Siranush Dvoyan et Victoria Khurshudyan, est le premier volume scientifique international consacré à son oeuvre. Il fait suite au colloque international qui s'est tenu à l'Inalco en septembre 2015. Revoir le Colloque et son programme.

Avec les contributions de Catherine Coquio, Valentina Calzolari, Janine Altounian, Hakob Gulludjian, Siranush Dvoyian, Mgr. Norvan Zakarian, Sonia Bekmezian, Nathalie Karamanoukian, Jennifer Manoukian, Anahide Ter Minassian, Nanor Kebranian, Marc Nichanian, Raffi Ajemian, et Haroutiun Kurkjian. 

Janine Altounian : « Ma rencontre avec Krikor Beledian, détenteur et traducteur d’une culture perdue. » Vidéo à revoir.

Krikor Beledian et la Littérature arménienne contemporaine
Sous la direction de Anaïd Donabédian, Siranush Dvoyan et Victoria Khurshudyan. Avec les contributions de Catherine Coquio, Valentina Calzolari, Janine Altounian, Hakob Gulludjian, Siranush Dvoyian, Mgr. Norvan Zakarian, Sonia Bekmezian, Nathalie Karamanoukian, Jennifer Manoukian, Anahide Ter Minassian, Nanor Kebranian, Marc Nichanian, Raffi Ajemian, et Haroutiun Kurkjian.
Europe(s)
Edition bilingue français-arménien
français
arménien
2021
412
978-2-85831-382-2

Psychanalyse, Lieux de Mémoire et Traumatismes collectifs

Cet ouvrage collectif a été publié aux édtions italiennes Frenis Zero en juillet 2020 avec les contributions de René Kaës, Predrag Matvejević, Julia Kristeva, Marie Rose Moro, Janine Altounian, Silvia Amati Sas, Werner Bohleber, Mayssa El Husseini, Rita El Khayat, Yolanda Gampel et Anne Loncan.
Contribution de Janine Altounian : "Face au négationnisme, rôle des instances tierces dans la vie psychique et politique des héritiers de survivants"

L’identité, tant dans sa dimension individuelle que collective, semble une construction et élaboration continue de mémoires qui sont accueillies dans des lieux qui, en tant que espaces où aller dans un va-et-vient, parcourent les vies des hommes pendant toute la durée. Se retrouver dans les lieux de sa propre mémoire semble une manière originale de traiter le sujet de l’”id-entité”; mais à ce point il faut tout d’abord le circonscrire: en introduisant un tiret, il faut prendre en considération le “id” (le ça), c’est à dire la dimension inconsciente de l’id-entité. Et donc, ce sont la psychanalyse, comme pensée sur l’inconscient, et les psychanalystes à qui on peut poser la question: “Peut la psychanalyse nous aider à comprendre ce dialogue entre lieux de mémoire et id-entité?”. Cette question s’inspire de deux différentes sources: l’importance des ‘biographies de l’inconscient’, ainsi que celle du partage de la mémoire, voire celle de l’acte de se souvenir, pour qu’elle maintienne sa significativité.

Après l'introduction de Giuseppe Leo et le chapitre "Le malaise du monde moderne, les fondements de la vie psychique et le cadre métapsychique de la souffrance contemporaine", écrit par René Kaës, la section "La transmission de la mémoire des traumatismes collectifs" comprend les écrits de Werner Bohleber (sur la remémoration en psychanalyse), de Janine Altounian ("Face au négationnisme..."), de Silvia Amati Sas ("L'interprétation dans le trans-subjectif") et de Sverre Varvin (sur le processus de déshumanisation, en particulier concernant notre relation avec les réfugiés). Puis, la section "Les malaises des civilisations du Moyen-Orient" recueille les écrits de Yolanda Gampel et de Mayssa El Husseini, et la section "Transmission du féminin, de la culture et malaises des civilisations méditerranéennes" les textes de Julia Kristeva, Anne Loncan, Rita El Khayat et Marie-Rose Moro.

Psychanalyse, Lieux de Mémoire et Traumatismes collectifs
Avec les contributions de René Kaës, Predrag Matvejević, Julia Kristeva, Marie Rose Moro, Janine Altounian, Silvia Amati Sas, Werner Bohleber, Mayssa El Husseini, Rita El Khayat,Yolanda Gampel et Anne Loncan
Id-entità mediterranee
français
2020
482
9788897479291

Violence et récit - Dire, traduire, transmettre le génocide et l'exil

Dirigé par Marie-Caroline Saglio-Yatzimirsky, professeure des universités en anthropologie de l’Inde à l’Inalco, et chercheuse à l’UMR 245 CESSMA et psychologue à l'hôpital Avicenne (Bobigny), ce livre, publié aux éditions Hermann en décembre 2020, apporte une lecture inédite des récits de violence, en proposant un parallèle entre les violences génocidaires et les exils contemporains dans une perspective résolument pluridisciplinaire. Face au désastre, peut-il y avoir un récit ? Au sortir du camp de Buchenwald, à l’heure des dizaines de milliers de morts en Méditerranée, que dire, que traduire, que transmettre ? Le récit peut-il prendre forme lorsqu’il s’agit d’attester du mal et de la cruauté, dont la conflagration mine l’écrit ?
La violence empêche le récit lorsque les mots manquent radicalement pour dire l’expérience génocidaire ou exilique. Elle l’abîme, tant sa transmission et son écoute 
sont hypothéquées par le déni et le silence de la société qui le recueille. À travers l’étude de plusieurs formes de récits –  chroniques de ghetto, récits de guerre ou poèmes et fictions  – émerge l’inconscient de l’Histoire qui ne cesse de traduire les expériences de domination et de persécution de populations marginalisées. Comment décentrer la violence pour rendre le récit audible ? Les dispositifs d’écoute, d’interprétariat et de transmission se renouvellent. 

Avec la contribution de Janine Altounian : « Une impossibilité d’histoire en attente d’un possible récit » 

Violence et récit - Dire, traduire, transmettre le génocide et l'exil
Sous la direction de Marie-Caroline Saglio-Yatzimirsk, avec les contributions de Jean-Yves Potel, Janine Altounian, Soko Phay, Catherine Géry, Florence Prudhomme, Eugénia Vilela, Roberto Beneduce, Marie Vrinat-Nikolov, Elise Pestre, Hala Ghannam Trefi, Laure Wolmark, Bertrand Piret, Christine Davoudian, Raffaela Cucciniello, et Alessandro Triulzi.
français
2020
280
9791037006363
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