ouvrages collectifs

Quels traitements pour l’effraction traumatique ? Apports de la clinique et de la pratique psychanalytique

Trauma, stress post-traumatique, effraction, sidération… Face à la multiplicité des traumatismes – individuel, collectif, accident, génocide, agression sexuelle… – doit-on parler d’une ou de diverses cliniques ? Quel type de cure proposer après un traumatisme ? Ces traitements relèvent-ils de modalités thérapeutiques et transférentielles spécifiques ? Peut-on en faire une modélisation théorique ? Et qu’en est-il des « brief therapy », type déchoquage, plus à la mode actuellement qu’un travail psychanalytique qui prend en compte la temporalité du sujet ? Existe-t-il des pratiques de soins de groupe du type ateliers artistiques ? Enfin, peut-on prévenir les troubles psychosociaux dont l’ampleur se révèle aujourd’hui ?

Dans de multiples lieux institutionnels des cliniciens, psychiatres, psychologues, psychanalystes avec des infirmiers, des travailleurs sociaux accueillent leurs contemporains en souffrance du fait de blessures psychiques. La question du traumatisme est au cœur de leur pratique.
Cet ouvrage dirigé par Laurent Tigrane Tovmassian et Hervé Bentataparu en 2014 dans la collection Explorations psychanalytiques des éditions In Press, les aidera à repenser ce concept plus que jamais actuel et à se réinterroger sur sa prise en charge.

Ce questionnement a fait l'objet d'une journée d'étude en février 2014 organisée par l'URFT, l'Unité de Recherche et de Formation sur le Traumatisme : Quels traitements pour l’effraction traumatique ? “Le traumatisme dans tous ses éclats”.

Quels traitements pour l’effraction traumatique ? Apports de la clinique et de la pratique psychanalytique
Sous la direction de Laurent Tigrane Tovmassian et d'Hervé Bentata.Avec les contributions de : Janine Altounian, Claude Barrois, Hervé Bentata, Françoise Biermann, Thierry Bokanowski, Carole Damiani, Françoise Davoine, Emmanuel Declercq, Olivier Douville, Jean-Max Gaudillière, Jean Gortais, Pierre Kammerer, Simone Korff Sausse, François Lebigot, Dominique Lhuilier, Richard Lopez, Jean-Claude Métraux, Jacques Press, François Richard, Jacques Roisin, Marianne Rose, René Roussillon, Laurent Tigran Tovmassian, Régine Waintrater.
Explorations psychanalytiques
2014
312
978-2-84835-293-0

Le refoulement en héritage

Paru aux Puf, dans la collection Le présent de la psychanalyse, dédiée à la publication de la revue de l'APF, l'Association Psychanalytique de France,  dont il constitue le Vol. 3., Le refoulement en héritage, propose de revenir sur ce qui apparaît pour Freud « la pierre d’angle sur quoi repose l’édifice de la psychanalyse », le processus de refoulement.

Résumé

Que devient aujourd’hui, dans une perspective métapsychologique qui lui conserve sa part d’indéterminé, ce destin de pulsion s’affirmant aussi comme « procédé tout à fait particulier » et dont la théorie est, pour Freud, « la pierre d’angle sur quoi repose l’édifice de la psychanalyse » ? Comment, malgré lui ou grâce à lui se constituent les filiations analytiques, comment soutient-il un héritage culturel dans une conception de la tradition liée au meurtre du père ?

Le legs freudien contraint à examiner les conditions qui maintiennent l’actualité du refoulement, l’attraction puissante de la chose inconsciente, la fonction du contre investissement dans le refoulement originaire. Jusqu’à installer la tâche pratique dans la suite des mots de Freud (1937) : « La correction après-coup du processus de refoulement originel, laquelle met fin à la puissance excessive du facteur quantitatif, serait donc l’opération proprement dite de la thérapie analytique ».

Le refoulement en héritage
Jacques André, Françoise Coblence, Luis Maria Moix,Viviane Abel Prot,Claude Barazer, Catherine Chabert, Claude Arlès,et avec les contributions de Pierre Henri Castel, Dominique Suchet, Janine Altounian
PUF
Le présent de la psychanalyse - Vol. 3.
Vol.3
français
2020
192
978-2-13-082336-0

Traduction et Migration : enjeux éthiques et techniques

Que serait une éthique de la traduction réfléchie à partir de la question migratoire en Europe ?
C'est la question qui traverse cet ouvrage dirigé par Arnold Castelain, publié aux Presses de l'Inalco, disponible en libre accès au format numérique, sur OpenEdition Books.

Quelles valeurs, quels repères pourraient orienter la manière dont les travailleurs sociaux des pays européens accueillent la langue des nouveaux arrivants ? Cet ouvrage, fruit de la collaboration étroite de professionnels du champ socio-médical et d’enseignants universitaires à travers l’Europe a pour ambition de problématiser une telle éthique.
Banalisée, éludée des réflexions et débats, la rencontre des langues n’étonne pas dans le travail social et clinique. Pourtant la pratique au quotidien le montre : pour surmonter les traumatismes et atteindre une forme de convivance humaine, il est essentiel de prendre en compte les phénomènes liés à la diversité de ces langues qui s’entremêlent dans la rencontre entre les migrants eux-mêmes, entre les générations, entre les migrants et les populations des pays européens, et avec les personnels spécialisés d’accueil. La multitude des langues, leur traduction et leurs tensions, leur mise en accord, sont autant d’enjeux décisifs dans ce qui peut devenir l’éthique d’accueil pour l’Europe.

Cet ouvrage est la publication du Colloque international de l'INALCO du 7 au 11 décembre 2017 « Politique européenne d’accueil, éthique de la traduction ».

Traduction et Migration : enjeux éthiques et techniques
Arnold Castelain
Transaire(S)
français
2020
978-2-85831-331-0

Le traumatisme : engagement et créativité du thérapeute

Quelle place est donnée au traumatisme psychique dans les pratiques cliniques et psychothérapeutiques ?

Le psychotraumatisme est aujourd’hui pleinement reconnu dans son actualité, son environnement, sa temporalité et dans son histoire.
Sensorialité, affects, narration, symbolisation… Les troubles traumatiques questionnent en profondeur l’engagement du thérapeute. Comment faire pour écouter et entendre, mais également éprouver et soigner? Comment s’engager et inventer dans chaque cas ?
Le traumatisme est-il récent et violent, ancien et sournois ? Quel est l’impact sur le transfert et le cadre? Cet ouvrage aide à penser ces questionnements.
Enfin, ce livre ouvre une réflexion sur les dispositifs cliniques dans leur variété individuelle, groupale ou collective, et sur le lieu où ils se construisent: dans le cabinet ou hors les murs, sur l’emplacement même du trauma ou à distance.

Un thème essentiel au cœur de l’actualité, qui intéressera tout clinicien !

Cet ouvrage est la publication du colloque "le Psychotraumatisme : engagement et créativité" 18-19 octobre 2018 à Bruxelles. 

Le traumatisme : engagement et créativité du thérapeute
Sous la direction de Laurent Tigrane Tovmassian et Karl-Léo Schwering
OUVERTURES PSY
2019
256
ISBN/EAN 9782848355597

Qu’est-ce qu’être enfant de survivants ?

« Qu’est-ce qu’être enfant de survivants ? » : in Traumatisme et ruptures, Colloque international de psychanalyse, Centre Hospitalier Universitaire, Beyrouth-Liban, oct. 2002.
Colloque international organisé par le Conseil des églises du Moyen-Orient à l'Hôpital Saint Georges, Auditorium Batlouni. 

Qu’est-ce qu’être enfant de survivants ?
Conseil des églises du Moyen-Orient
français
2002

Freud, judéité, lumières et romantisme

L'ouvrage rassemble les contributions d'un colloque de 1990 au Centre culturel de Cerisy, "Freud et la psychanalyse : de Goethe et des romantiques allemands à la modernité viennoise" sous la direction de H. et M. Vermorel, et d'A. Clancier, dont on connaît en outre l'activité de critique littéraire. Cette décade de Cerisy s'est attachée à établir et à préciser l'enracinement romantique de l'identité et de l' oeuvre freudienne, en l'articulant avec la judéité et le rationalisme issu des Lumières.

Par Janine Altounian : "De Wagner à Schreber : ambiguïté sémantique et pulsionnelle d’un texte antisémite".
Avec les contributions de :
Janine Altounian, Jacques Ascher, André Bourguignon, Jacquy Chemouni, Michel Due, Jean Gilibert, Jean Guillaumin, Bertrand Méheust, Bernd Nizschke, Darius Gray Ornston, Catheline Parat, Francis Pasche, Jean Rochet, René Roussillon, Henri Vermorel, Madeleine Vermorel, Pérel Wilgowicz.

Freud, judéité, lumières et romantisme
Henri VERMOREL, dir. ; Anne CLANCIER, dir. ; Madeleine VERMOREL, dir.
Champs psychanalytiques
français
1995
396
978-2-603-01003-7

Après les attentats - Quels après-coups psychothérapeutiques et sociaux des vécus traumatiques ?

Après les attentats du 13 novembre, comment prendre la mesure des après-coups ? Quels sont les retours sur certains suivis mis en place pour les victimes ? Quels sont les effets de quelques consultations d’urgence, mises en place sur site ou dans d’autres lieux ? Quel a été l’impact du traitement par des médias, les politiques et quels effets sur les professionnels du soin ?
La question du traumatisme extrême est au coeur de ce livre. Elle amène à se demander comment l’environnement peut avoir un effet protecteur ou aggravant sur la souffrance du sujet. Quel impact de la grande histoire sur la petite histoire de l’homme, la femme, l’enfant « victime » ? L’environnement : les proches, le social et le politique peuvent-ils favoriser l’intégration et la symbolisation du trauma ou au contraire le raviver ? L’intérêt est porté à la victime, mais aussi aux témoins et aux autres acteurs du drame. Que signifie être clinicien, soignants, psy… avant, pendant et après de tels événements ?
Avec cet ouvrage, les auteurs nous livrent le fruit de leur réflexion et de leur pratique suite aux attentats du 13 novembre. Il est destiné à tout clinicien et à tout citoyen.

Cette publication fait suite aux Journées scientifiques du 22 au 24 juin 2017 organisées par l’URFT de St Denis et l’association TRAMES PSY : Traumatismes, environnement et sociétés : quels après-coups ? 

Après les attentats - Quels après-coups psychothérapeutiques et sociaux des vécus traumatiques ?
Sous la direction de Laurent Tigrane Tovmassian
Ouvertures Psy
français
2018
220
9782848355023

Le génocide des Arméniens : mémoire des crimes de masse

L’extermination des Arméniens constitue le premier génocide du XXe siècle. Si, dans le dernier tiers du XIXe siècle, les tueries à rencontre des populations arméniennes sont nombreuses et terribles dans l’État ottoman, en 1915 il s’agit bien de l’éradication d’une communauté humaine millénaire du plateau d’Anatolie par une autorité étatique agissant au nom d’un projet idéologique global stigmatisant un groupe défini de façon religieuse et ethnique et détruit comme tel. Aujourd’hui encore pourtant ce génocide pose des questions de droit (droit pénal international, droits fondamentaux, science criminelle) et de mémoire (question de la reconnaissance, commémorations, monumentalité du souvenir, lois mémorielles). Ce sont ces deux axes qui ont été retenus par l’Institut international de recherche sur la conflictualité (liRCO), spécialisé dans la gestion des situations conflictuelles et post conflictuelles, lors des rencontres internationales qui se sont tenues à l’Université de Limoges pour le Centenaire. Cet ouvrage en est le résultat ; il réunit des approches diverses – juristes universitaires, historiens, avocat, essayiste – propres à revenir autrement sur un dossier empreint de souffrances, de querelles, d’enjeux politiques et diplomatiques qui l’empêchent de se refermer.

Cette publication fait suite aux Premières Rencontres de l’IiRCO – Mémoires des crimes de masse – Le génocide des Arméniens, qui se sont tenues à Limoges en mars 2015.

Le génocide des Arméniens : mémoire des crimes de masse
Sous la direction de Pascal Plas
français
2016
106
978-2-7025-1653-9

L'écriture du psychanalyste

Actes du Colloque de Cerisy dirigé par Jean-François Chiantaretto, Catherine Matha, Françoise Neau, qui s'est tenu en juillet 2016.

Les psychanalystes écrivent, du moins certains d’entre eux. Mais en quoi l’écriture les concerne-t-ils et les implique-t-ils spécifiquement ? La question vaut d’autant plus aujourd’hui, et sans doute davantage en France et dans l’aire francophone, que le recours à l’écriture chez les analystes connaît une diversification sans précédent de ses formes. Peut-être qu’en parallèle avec un certain abandon du modèle de l’application de la psychanalyse à la littérature, les psychanalystes seraient non seulement de plus en plus nombreux à écrire, mais aussi de plus en plus nombreux à chercher leur écriture : à chercher leur écriture en expérimentant de nouvelles modalités de croisements entre écriture autoréférentielle et écriture fictionnelle. L’enjeu est d’échapper à l’alternative, encore dominante : soit l’entrecroisement du témoignage clinique et de l’essai, soit l’adoption des formes littéraires consacrées, comme le roman ou la nouvelle. Sont ainsi conviés à penser, ensemble et séparément, des psychanalystes de divers styles et de différents courants, mais aussi des écrivains et des spécialistes du texte littéraire.

L'écriture du psychanalyste
Sous la direction de Jean-François Chiantaretto, Catherine Matha, Françoise Neau
Colloque de Cerisy
français
2018
386
9782705697204

Freud et le langage

Actes du Colloque de Cerisy dirigé par Izabel Vilela avec la collaboration de Jackson Vilela qui s'est tenu du 10 au 17 septembre 2007.

Freud, pour bâtir son appareil à langage (notamment de 1885 à 1915), puise dans plusieurs domaines. Il s’inspire, largement, surtout dans le stade pré-analytique de sa pensée, de travaux portant sur le langage voire sur la linguistique.
Au-delà de K. Abel et H. Sperber, il faut compter l’influence fondamentale et directe de B. Delbrück, ce remarquable linguiste allemand dont les idées sont très proches de celles de Saussure et qui s’occupe des effets du psychisme sur le langage. Delbrück inspire chez Freud, entre autres notions, celle — centrale — d’association libre.
Mais l’intérêt pour le langage et la linguistique vient aussi à Freud par des voies indirectes: c’est le cas du linguiste H. Steinthal par l’intermédiaire du médecin aphasiologue A. Kussmaul. De l'appareil à langage freudien, la syntaxe de Saussure et Delbrück jusqu'à Lacan il aura suffi d’un pas: "l’inconscient structuré comme un langage". Entre le "mécanisme de la langue" (Saussure, Cours de linguistique générale, recherche sur les Anagrammes, etc.) qui inspire Lacan et le mécanisme des associations libres, les analogies sont remarquables. Dans ce contexte, qu’en est-il de Benveniste, Jakobson, Peirce, Pichon...?

Freud et le langage
Direction par Izabel Vilela, avec la collaboration de Jackson Vilela
« Langage et inconscient »
français
2018
662
978-2-9535719-1-2
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