Histoire et Mémoire

Séminaire de recherche Ecole doctorale "Violences extrêmes : Italie, Espagne, Argentine et Chili. Réécritures, post-mémoire" - 4 octobre - Paris 3 Sorbonne Nouvelle

Ce séminaire de l'Ecole Doctorale « Europe latine - Amérique latine » de Paris 3 Sorbonne Nouvelle est organisé par Maria Pia De Paulis, Professeur de littérature italienne contemporaine - CIRCE et Veronica Estay Stange, Université Paris 8, Sciences Po Paris, membre du CIREMM.

1ére séance du 4 octobre avec Jannine Altounian - Essayiste, spécialiste de la transmission traumatique, et co-traductrice des Œuvres complètes de Freud (PUF).

« Crimes sans traces » : élaboration psychique, transmission et traduction.

« Crimes sans traces » : élaboration psychique, transmission et traduction
04/10/2019
Centre Censier de Paris 3 Sorbonne Nouvelle

Séminaire de recherche "Violences extrêmes : Italie, Espagne, Argentine et Chili. Réécritures, post-mémoire" organisé par L'Ecole Doctorale « Europe latine - Amérique latine » de Paris 3 Sorbonne Nouvelle - 4 octobre 2019

Intervention de Janine Altounian le 4 octobre dans le cadre du Séminaire "Violences extrêmes : Italie, Espagne, Argentine et Chili. Réécritures, post-mémoire"  proposé par Maria Pia De Paulis, Professeur de littérature italienne contemporaine - CIRCE (Centre Interdisciplinaire sur la Culture des Echanges), axe "Écritures du temps présent" en collaboration avec Veronica Estay Stange, Université Paris 8, Sciences Po Paris, membre du CIREMM (Centre International de Recherche et d’Enseignement sur les Meurtres de Masse) (http://www.ciremm.org/).

Ce séminaire est organisé par l'Ecole Doctorale « Europe latine - Amérique latine » de Paris 3 Sorbonne Nouvelle :
1ére séance du 4 octobre avec Jannine Altounian - Essayiste, spécialiste de la transmission traumatique, et co-traductrice des Œuvres complètes de Freud (PUF).

« Crimes sans traces » : élaboration psychique, transmission et traduction

 

04/10/2019
Centre Censier de Paris 3 Sorbonne Nouvelle
« Crimes sans traces » : élaboration psychique, transmission et traduction

Le génocide des Arméniens : mémoire des crimes de masse

L’extermination des Arméniens constitue le premier génocide du XXe siècle. Si, dans le dernier tiers du XIXe siècle, les tueries à rencontre des populations arméniennes sont nombreuses et terribles dans l’État ottoman, en 1915 il s’agit bien de l’éradication d’une communauté humaine millénaire du plateau d’Anatolie par une autorité étatique agissant au nom d’un projet idéologique global stigmatisant un groupe défini de façon religieuse et ethnique et détruit comme tel. Aujourd’hui encore pourtant ce génocide pose des questions de droit (droit pénal international, droits fondamentaux, science criminelle) et de mémoire (question de la reconnaissance, commémorations, monumentalité du souvenir, lois mémorielles). Ce sont ces deux axes qui ont été retenus par l’Institut international de recherche sur la conflictualité (liRCO), spécialisé dans la gestion des situations conflictuelles et post conflictuelles, lors des rencontres internationales qui se sont tenues à l’Université de Limoges pour le Centenaire. Cet ouvrage en est le résultat ; il réunit des approches diverses – juristes universitaires, historiens, avocat, essayiste – propres à revenir autrement sur un dossier empreint de souffrances, de querelles, d’enjeux politiques et diplomatiques qui l’empêchent de se refermer.

Cette publication fait suite aux Premières Rencontres de l’IiRCO – Mémoires des crimes de masse – Le génocide des Arméniens, qui se sont tenues à Limoges en mars 2015.

Le génocide des Arméniens : mémoire des crimes de masse
Sous la direction de Pascal Plas
français
2016
106
978-2-7025-1653-9

Le petit cahier/Janine Altounian publié dans le cadre du projet NON-LIEUX DE L'EXIL - Displaced objects, coordonné par A. Galitzine-Loumpet

Photo reproduisant la p.49 de « Mémoires du génocide arménien, héritage traumatique et travail analytique » (1)Le projet Displaced Objects fait partie intégrante des projets menés par le programme de recherche du séminaire de l'EHESS/CNRS « Non-lieux de l’exil » fondé en 2011 par Alexandra Galitzine-Loumpet et Alexis Nuselovici. Le séminaire Non-lieux de l’exil  est accessible par sur carnet de recherche du groupe.

Coordonné par Alexandra Galitzine-Loumpet, il a débuté en décembre 2015. Son terme est pour l’instant imprédictible.

Photo reproduisant la p.49 de « Mémoires du génocide arménien, héritage traumatique et travail analytique » (1)
 

Le petit cahier/Janine Altounian publié dans le cadre du projet NON-LIEUX DE L'EXIL - Displaced objects, coordonné par A. Galitzine-Loumpet
Janine Altounian avec la collaboration d'Alexandra Galitzine-Loumpet coordinatrice du projet
français
2016

Interview de Janine Altounian avec Anahide Ter Minassian dans « Foi et traditions des chrétiens orientaux » sur France Culture le 13 décembre 2009



Janine Altounian, essayiste et traductrice est l'invitée de Jean-Pierre Enkiri avec Anahide Ter Minassian sur France Culture dans l'émission Foi et traditions des chrétiens orientaux  enregistrée le 21 octobre et diffusée le 13 décembre 2009 à l'occasion de la parution du livre de Janine Altounian Mémoires du génocide arménien, Héritage traumatique et travail analytique publié aux Editions des PUF en 2009. 

 

29 mn
français

Rencontre du 2 mai 2012 du séminaire EHESS « Non-lieux de l’exil » coordonné par Alexandra Galitzine-Loumpet : "le désir de traduire naît de l'impossibilité à traduire un plaisir ou une perte"

Cette rencontre s'nscrit dans le cadre du programme de recherche du séminaire de l'EHESS/CNRS « Non-lieux de l’exil » fondé en 2011 par Alexandra Galitzine-Loumpet et Alexis Nuselovici et hébergé à la Fondation Maison des sciences de l'homme (2012-2015).

Coordonnée par Alexandra Galitzine-Loumpet, la rencontre du 2 mai a pour thème " le désir de traduire naît de l'impossibilité à traduire un plaisir ou une perte" avec Janine Altounian, Boris Chukhovich et Anouche Kunth.

I
 

02/05/2012
Paris
le désir de traduire naît de l'impossibilité à traduire un plaisir ou une perte

Documentaire réalisé par Jocelyne Sarian : Le 1Bis Chroniques arméniennes qui retrace l’histoire de familles arméniennes victimes du génocide de 1915

Ce documentaire de 28’, réalisé par Jocelyne Sarian, retrace l’histoire de familles arméniennes victimes du génocide de 1915. A partir de 1926 ces réfugiés furent accueillis au 1Bis rue Rouget de L’Isle, à Choisy-le-Roi. Le récit s’appuie sur le journal intime de Hrant Sarian, grand père de la réalisatrice. Il a commencé à l'écrire à 15 ans, dès le début de son exode. Les témoignages de locataires et d'analystes sur le génocide arménien complètent ces chroniques, comme Janine Altounian, essayiste et traductrice de l’oeuvre de Freud et spécialiste de la transmission traumatique qui évoque la place des absents et l’importance et le sens d’une langue.
Une histoire entre l’Orient et l’Occident qui résonne jusqu'à nos jours. La voix du grand père est interprétée par Pascal Légitimus, lui aussi proche du 1Bis par la famille de sa mère.

 

26/10/2015
1Bis rue Rouget de L’Isle - Choisy-le-Roi
Documentaire : Chroniques arméniennes
Voir la video
Durée : 30 mn

Colloque Témoignage et Survivance - 29 avril 2010 à Genève

Le Département de philosophie de l’UNIGE, en partenariat avec le Musée international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge organise, du 28 avril au 1er mai, un colloque international. Intitulé "Témoignage et survivance", le colloque donnera la parole à de nombreuses personnalités et abordera des thèmes aussi divers que le témoignage dans l'histoire, l'art au regard de la disparition ou encore l'éthique du témoignage.
Comme nul autre, le XXe siècle aura été marqué par l’expérience génocidaire et les exterminations de masse. Ces événements ont imprimé une marque indélébile dans l’histoire de l’humanité, mais ils ont également suscité une réflexion inédite qui tente, parfois désespérément, de prendre la mesure de l’expérience de l’extermination de groupe. Qu’est-ce que cela signifie d’être la cible d’un plan d’extermination du groupe auquel on appartient? Comment y survit-on? Quelles sont les oreilles pour entendre un tel témoignage? De quoi témoigne-t-on lorsqu’on a passé par la sujétion la plus ultime? Peut-on produire une preuve pour cette expérience?
Dans un va et vient entre des perspectives singulières et une réflexion philosophique sur la notion de témoignage, il s’agira de cerner cette figure à la fois aporétique et incontournable qu’est le témoin à l’époque de la survivance.

29/04/2010
Genève - Musée international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge
Témoignage et Survivance

Colloque international à l'UNESCO du 9 au 11 décembre 2011 : Enfance en guerre. Témoignages d'enfants sur la guerre

En hommage à Françoise et Alfred Brauner pour le 100e anniversaire de leur naissance, le colloque international Enfances en guerre aura lieu du 7 au 9 décembre 2011 au siège de l'UNESCO à Paris. Il est organisé par l'université Blaise Pascal, en collaboration avec l'université de Picardie, l'IHTP (CNRS), ERMs, sous le patronage de l’UNESCO et dans le cadre de son « Programme pour l’Éducation des Enfants en détresse ».

Intervention de Janine Altounian : « Avoir pour aïeule une enfant orpheline, survivante du génocide arménien de 1915 ».
Ce colloque a donné lieu à une publication du même titre en 2013.
 

Programme du colloque

Vidéo du colloque : session 1 - Expériences enfantines des génocides : Philippe Mesnard, Janine Altounian, Marie-Odile Godard, Nicole Dagnino.

L'exposition itinérante J’ai dessiné la guerre. Le regard de Françoise et Alfred Brauner sera inaugurée le 7 décembre en avant-première à l’UNESCO, en l’honneur de la Journée internationale des Droits de l’Homme, le 10 décembre : une sélection de dessins d’enfants de la Collection Brauner offrira un juste reflet de la « parole graphique » de l’enfant dans les guerres internationales marquantes. Cette collection de dessins fut considérée en 1999 comme faisant partie du « patrimoine de l’humanité ».

Le volume J’ai dessiné la guerre. Le regard de Françoise et Alfred Brauner I have drawn pictures of the war, The Eye of Françoise and Alfred Brauner (PUBP, 2011) sera présenté au public.

09/12/2011
Unesco - Paris
Enfance en guerre

Quelle résilience face aux traumatismes contemporains ? Rencontre au Mémorial de la Shoah le dimanche 29 mai

Rencontre du 29 mai au Mémorial de la Shoah : Quelle résilience face aux traumatismes contemporains ?

70 ans après la Seconde Guerre mondiale, les générations de rescapés, leurs enfants et petits enfants subissent encore les vagues d’ondes des traumatismes de la Shoah. Ces traumatismes sont-ils réactivés par les événements contemporains ? Comment faire la part entre ce qui est dû au passé et ce qui est dû au présent ? Comment concilier la connaissance de ce passé traumatique avec ce présent sans faire d’amalgame ?

 

29/05/2016
Mémorial de la Shoah - Paris
Quelle résilience face aux traumatismes contemporains ?
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