In Analysis, revue transdisciplinaire de psychanalyse et sciences, contribue au dialogue scientifique en psychologie en publiant des articles de portée clinique et académique relatifs au domaine psychanalytique. Afin de valider, approfondir et remettre en question l'état actuel de la recherche, nous mettons au premier plan la triangulation théorique et les perspectives alternatives fournies par un large spectre de disciplines telles que la psychologie cognitive et expérimentale, la médecine, la biologie, les neurosciences, les sciences humaines et sociales, les études critiques, etc.
Notre approche est guidée par un engagement permanent dans la remise en question des fondements épistémologiques de la psychanalyse et des sciences, dans la mesure où ils déterminent les positionnements cliniques et théoriques existants. Nous valorisons également la recherche qui privilégie les pratiques cliniques faisant écho à un cadre théorique pluriel.
In Analysis publie trois fois par an, en français ou en anglais, des articles originaux, des essais, des entretiens, des actes, des analyses de livre et des présentations de thèses et de mémoires de recherche susceptibles d'élargir la réflexion autour de l'articulation psychanalyse-sciences. Chaque numéro contient un débat centré sur un sujet scientifique/clinique controversé, ouvert par un chercheur de pointe. L'article d'ouverture est commenté simultanément par des chercheurs de différentes disciplines afin d'accroître la validité de la discussion.
La revue s'adresse aux chercheurs et à tous les acteurs du soin en santé physique et psychique à la recherche d'une connaissance transdisciplinaire des logiques psychiques.
N° 254 paru en septembre 2023, pages 90 à 98- Revue trimestrielle
Avec la participation de Janine ALTOUNIAN, Souad BEN HAMED VERNOTTE, Jean-Pierre CAILLOT, Sarah CARLIER Corinne-Déborah DAUBIGNY, Bernard DEFONTAINE, Jeanne DEFONTAINE, Anne-Lyse DEMARCHI, Olivier DOUVILLE, Nicole FREY, Reine HADJADJ, Maurice HURNI, Jean-Pierre KAMIENIAK, Yves LUGRIN, Ariane MORRIS, Adam PRIGENT, Sylvie ROQUES GAICHIES, Gisela TORRES PINEDO.
Depuis Freud et Ferenczi, le champ du traumatique est la source principale de l’évolution des Topiques. Les crises mondialisées actuelles nous engagent à reconsidérer, partant de leurs effets, toutes les dimensions du traumatique. L’analyse peut dévoiler les sources du traumatique externes aux sujets : une topologie de situations repérées dans des espaces sociaux-historiques (familles, institutions, cultures, politique). Quelle part individuelle ou collective de mécanismes pervers, psychotiques, et/ou troubles comportementaux ? Quelles répétitions, quelles subjectivations ? Il s’agit d’adapter notre angle de vue existentiel, topologique et topique pour saisir les effets déstructurants, disqualifiants et mortifères des scènes- sources traumatisantes – telle la place paradoxale d’un « père-non-père », dans une famille meurtrielle et/ou incestuelle. Le traumatique traverse les interactions transférentielles analysant-analyste : quelles voies cliniques ouvrent à la transformation du Réel forclos pour le sujet en une réalité dépassable, humanisée, soutenue par le désir ?
Considérant son travail dans la cure et dans l’écriture comme relevant d’un cas clinique de référence pour des héritiers de survivants à des crimes de masse, l’auteur montre comment le travail culturel de l’écriture constitue, concomitamment à celui mis en œuvre dans la cure, une partie intégrante de l’élaboration d’un héritage traumatique. Il s’agit dans son cas de celui transmis par des survivants au génocide arménien de 1915, immigrés en France en 1920.
L'intervention de Janine Altounian, "La temporisation transgénérationnelle, un cas de "Civilité" selon Étienne Balibar", se trouve à la page 132 et la communication orale donnée à l'occasion du colloque enn 2014 peut également être réécoutée ainsi que l'ensemble des interventions sur le site de l'événement.
Jura Gentium - Rivista di filosofia del diritto internazionale e della politica globale
Ce documentaire de 28’, réalisé par Jocelyne Sarian, retrace l’histoire de familles arméniennes victimes du génocide de 1915. A partir de 1926 ces réfugiés furent accueillis au 1Bis rue Rouget de L’Isle, à Choisy-le-Roi. Le récit s’appuie sur le journal intime de Hrant Sarian, grand père de la réalisatrice. Il a commencé à l'écrire à 15 ans, dès le début de son exode. Les témoignages de locataires et d'analystes sur le génocide arménien complètent ces chroniques, comme Janine Altounian, essayiste et traductrice de l’oeuvre de Freud et spécialiste de la transmission traumatique qui évoque la place des absents et l’importance et le sens d’une langue.
Une histoire entre l’Orient et l’Occident qui résonne jusqu'à nos jours. La voix du grand père est interprétée par Pascal Légitimus, lui aussi proche du 1Bis par la famille de sa mère.
Le colloque international d’Istanbul, qui a réuni des chercheuses et chercheurs en philosophie et sciences humaines de plusieurs nationalités, lieux, continents et de plusieurs générations, a été consacré à une réflexion sur la politique, la violence, la civilité contemporaine dans ses dimensions politiques, philosophiques et anthropologiques, en s’efforçant de réunir une diversité d’expériences et d’approches et de les rapporter aux enjeux de l’actualité. Ce colloque se propose donc d’engager un travail de recherche sur le thème – Violence et Politique, Exil/Des-exil dans le monde d’aujourd’hui – en présence du philosophe Etienne Balibar, (Paris). Un de ses livres importants – Violence et Civilité. Paris, Galilée, 2010 – sera le matériau principal du travail collectif.
Les actes du colloque ont été publiés en 2015 dans la revue Jura Gentium, Rivista di filosofia del diritto internazionale e della politica globale :Vol. XII, 2015, "Violenza e civilité. Riflessioni a partire da Étienne Balibar".
08/05/2014
Istanbul - Turquie
Philosophie, Violence, Civilité
30 mn
"La temporisation transgénérationnelle, un cas de "Civilité" selon Étienne Balibar"
En partenariat avec l’association Caucase Arménie Plus, l'Institut international de recherche sur la conflictualité, l'IiRCO, oragnise le 12 mars à la Faculté de droit et des sciences économiques de l'université de Limoges les rencontres sur "Mémoires des crimes de masse" .
En matière de crimes de masse, le XXème siècle restera celui de l’épouvante. Il s’est ouvert avec l’extermination des populations arméniennes dans l’Empire Ottoman pendant la Première guerre mondiale, et s’est terminé avec le génocide des Tutsis au Rwanda au milieu des années 1990 et le nettoyage ethnique en Ex-Yougoslavie. Entre ces deux moments, le monde a connu l’immense tragédie de la Shoah, et les massacres systématiques d’une partie du peuple cambodgien par le régime des Khmers rouges de 1975 à 1979.Cette journée d’étude n’a pas pour but de revenir sur les processus de violence de masse (intentions des génocidaires, mécanismes des crimes), champs de recherche largement parcourus ces dernières années. L’approche souhaitée est celle de l’analyse de la mémoire de ces crimes – il s’agit de dresser un état des lieux de la recherche en ce domaine, de revenir sur la gestion des « traces », les tueurs s’étant partout évertués à les effacer –, sur la gestion des politiques mémorielles (étendue, fonction, signification), leur absence ainsi que sur les phénomènes de négationnisme.
Le colloque international organisé par le CSI, le Conseil scientifique international pour l'étude du génocide des Arméniens « Le génocide des Arméniens de l'Empire ottoman dans la Grande Guerre. 1915-2015 : cent ans de recherche » se tiendra à Paris, du 25 au 28 mars 2015 sous le haut patronage du Président de la République, François Hollande. Organisé par le Conseil scientifique international pour l’étude du génocide des Arméniens (CSI), sous la présidence d’Yves Ternon : comment aborder les événements ayant conduit à la destruction de la population arménienne de l’Empire ottoman ? Comment tenter de comprendre le contexte politique, idéologique et militaire du génocide ? Depuis cent ans, la recherche mobilise l’histoire, mais aussi les sciences sociales en général, et l’approche comparée des génocides du XXe siècle. Plusieurs spécialistes, issus de dix États, reviennent sur ces 100 années de recherche.
Le colloque s'articule à la parution en mars 2015 du livre collectif Le génocide des Arméniens. Un siècle de recherche (1915- 2015) chez Armand Colin publié par le Conseil scientifique international pour l’étude du génocide des Arméniens, sous la direction de Annette Becker, Hamit Bozarslan, Vincent Duclert, Raymond Kévorkian, Gaïdz Minassian, Claire Mouradian, Mikaël Nichanian, Yves Ternon et Satenig Toufanian.
A l’occasion de la tenue à Paris, du 25 au 28 mars 2015, du colloque international « Le génocide des Arméniens de l’Empire ottoman dans la Grande Guerre. 1915- 2015 : cent ans de recherche », cet ouvrage réunit les contributions scientifiques présentées à la Sorbonne, au Mémorial de la Shoah, à l’École des hautes études en sciences sociales et à la Bibliothèque nationale de France. Ce colloque, introduit par le président de la République, est organisé par le Conseil scientifique international pour l’étude du génocide des Arméniens (CSI), avec le soutien de la Mission du centenaire 2015 et de nombreuses institutions savantes.
Un siècle après le déclenchement à Constantinople, le 24 avril 1915, de l’extermination des Arméniens ottomans par l’État unioniste, la recherche internationale démontre par cette publication l’étendue de la connaissance scientifique sur le premier génocide contemporain. Cet ouvrage s’inscrit dans le mouvement des études sur les génocides, en plein développement en France comme dans le monde. Le centenaire de 1915 marque un tournant dans la résonnance publique des savoirs scientifiques les plus élevés et l’affirmation d’une conscience internationale de prévention des génocides.
À l’occasion du centième anniversaire du génocide des Arméniens, un colloque international et interdisciplinaire intitulé Représentations du génocide des Arméniens et des crimes de masse est organisé à l’université de Moncton, au Nouveau Brunswick, Canada, du 1er au 3 octobre 2015. L’objectif principal de ce colloque consiste à faire le point sur l’avancée des connaissances scientifiques sur ce génocide et plus largement sur les crimes de masse aux XIXe et XXe siècles. Bien que le colloque soit centré sur le génocide des Arméniens, les communications pourront comporter une dimension comparée. A cette occasion, Janine Altounian (Essayiste et traductrice) interviendra le 3 octobre dans le cadre de la journée consacrée à Traces, documents, témoignages à l’usage de l’humanité, à l'atelier "Diversité des statuts et des sources testimoniales" sur le " Parcours d’un écrit de survivant, Vahram Altounian, jusqu’à son inscription dans son héritage et dans celui du monde ".
Représentations du génocide des Arméniens et des crimes de masse
À l’occasion du centième anniversaire du génocide des Arméniens, un colloque international et interdisciplinaire intitulé Représentations du génocide des Arméniens et des crimes de masse est organisé à l’université de Moncton, au Nouveau Brunswick, Canada, du 1er au 3 octobre 2015. L’objectif principal de ce colloque consiste à faire le point sur l’avancée des connaissances scientifiques sur ce génocide et plus largement sur les crimes de masse aux XIXe et XXe siècles. Bien que le colloque soit centré sur le génocide des Arméniens, les communications pourront comporter une dimension comparée. A cette occasion, Janine Altounian (Essayiste et traductrice) interviendra le 3 octobre dans le cadre de la journée consacrée à Mémoire, identité, reconnaissance, à l'atelier " Mémoire, commémoration, remémoration" sur le " Parcours d’un écrit de survivant, Vahram Altounian, jusqu’à son inscription dans son héritage et dans celui du monde ".
03/10/2015
Université de Moncton, Nouveau Brunswick, Canada
Représentations du génocide des Arméniens et des crimes de masse