Survivance

Vivre – Survivre - Récits de résistance

Quelles sont les conditions de possibilité et quels sont les enjeux du « récit de la vie » dans les situations de souffrance physique, psychique ou morale ? Lorsqu'elles défont les ressources même du « vouloir vivre », comment les situations de marginalité, de précarité et de souffrance peuvent-elles encore être racontées ? Pour les hommes et les femmes blessés par la vie et par le monde, le récit peut-il être un lieu de résistance et de reconstruction de soi et du monde autour de soi ?

En interrogeant les contextes sociétaux et les dimensions tant personnelles que sociales de la parole biographique en situation parfois extrême (de la précarité au génocide, en passant par l'exil), cet ouvrage paru en 2011 sous le direction de Christine Delory-Momberger & Christophe Niewiadomski, se donne pour objet d'examiner les effets de déliance et de reliance du récit entre « vivre et survivre ». 

Voir l'article de Janine Altounian : "L’étrange survie d’un récit de survivance".

Vivre – Survivre -  Récits de résistance
Christophe Niewiadomski, Christine Delory-Momberger
Autobiographie et éducation
français
2011
196
9782912868817

Qu’est-ce qu’être enfant de survivants ?

« Qu’est-ce qu’être enfant de survivants ? » : in Traumatisme et ruptures, Colloque international de psychanalyse, Centre Hospitalier Universitaire, Beyrouth-Liban, oct. 2002.
Colloque international organisé par le Conseil des églises du Moyen-Orient à l'Hôpital Saint Georges, Auditorium Batlouni. 

Qu’est-ce qu’être enfant de survivants ?
Conseil des églises du Moyen-Orient
français
2002

Traumatisme et ruptures - Colloque international de psychanalyse - Centre Hospitalier Universitaire, Beyrouth, Liban, oct. 2002 - « Qu’est-ce qu’être enfant de survivants ? »

« Qu’est-ce qu’être enfant de survivants ? » Traumatisme et ruptures, Colloque international de psychanalyse, Centre Hospitalier Universitaire, Beyrouth-Liban, oct. 2002.
Colloque international organisé par le CEMO, Conseil des églises du Moyen-Orient à l'Hôpital Saint Georges, Auditorium Batlouni. 
 

18/10/2002
Centre Hospitalier Universitaire, Beyrouth-Liban
Qu’est-ce qu’être enfant de survivants ?

Interview de Janine Altounian et d'Anahide Ter Minassian dans « Foi et traditions des chrétiens orientaux » sur France Culture le 23 avril 2006


Janine Altounian, essayiste et traductrice est l'invitée de Jean-Pierre Enkiri avec Anahide Ter Minassian sur France Culture dans l'émission Foi et traditions des chrétiens orientaux enregistrée le 21 décembre 2005 et diffusée le 23 avril 2006 à l'occasion de la parution du livre de Janine Altounian L’intraduisible. Deuil, mémoire, transmission publié aux Editions Dunod en 2005 et du livre d'Armenouhie Kevonian traduit de l'arménien en français par Jacques Mouradian en 1993 sous le titre Les noces noires de Gulizar et réédité aux Editions Parenthèses en 2005. 

 

28 mn
français

Débat du Collège International de philosophie autour de la parution en 2005 de "L’intraduisible, Deuil, mémoire, transmission" de Janine Altounian aux éditions Dunod

Le Collège International de philosophie organise un débat sous la responsabilité de Bertrand Ogilvie le Samedi 8 octobre 2005 de 9h30 à 12h30 autour de "L’intraduisible, Deuil, mémoire, transmission" de Janine Altounian en présence de l'auteur avec Antonia Birbaum, Jean-François Chiantaretto, Pierre Pachet, Bertrand Ogilvie, Hélène Strapélias.

Retrouvez le débat dans le numéro 58 de la revue Papiers publiée par le Collège international de philosphie en 2007.

Hommage à Pierre Pachet
Nous renvoyons ceux qui ont été affectés par la disparition de Pierre Pachet à ce colloque qui lui a été consacré le 20 & 21 juin 2017 : Pierre Pachet, un esprit aux aguets - « Accepter de se retirer du temps et se tenir sur son bord ».

08/10/2005
Amphi Stourdzé, Carré des Sciences, 1 rue Descartes, 75005 Paris
L’intraduisible, Deuil, mémoire, transmission

Colloque Témoignage et Survivance - 29 avril 2010 à Genève

Le Département de philosophie de l’UNIGE, en partenariat avec le Musée international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge organise, du 28 avril au 1er mai, un colloque international. Intitulé "Témoignage et survivance", le colloque donnera la parole à de nombreuses personnalités et abordera des thèmes aussi divers que le témoignage dans l'histoire, l'art au regard de la disparition ou encore l'éthique du témoignage.
Comme nul autre, le XXe siècle aura été marqué par l’expérience génocidaire et les exterminations de masse. Ces événements ont imprimé une marque indélébile dans l’histoire de l’humanité, mais ils ont également suscité une réflexion inédite qui tente, parfois désespérément, de prendre la mesure de l’expérience de l’extermination de groupe. Qu’est-ce que cela signifie d’être la cible d’un plan d’extermination du groupe auquel on appartient? Comment y survit-on? Quelles sont les oreilles pour entendre un tel témoignage? De quoi témoigne-t-on lorsqu’on a passé par la sujétion la plus ultime? Peut-on produire une preuve pour cette expérience?
Dans un va et vient entre des perspectives singulières et une réflexion philosophique sur la notion de témoignage, il s’agira de cerner cette figure à la fois aporétique et incontournable qu’est le témoin à l’époque de la survivance.

29/04/2010
Genève - Musée international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge
Témoignage et Survivance

Janine Altounian racontée par Tigrane Yégavian sur 100 Lives, le site qui rend hommage à ceux qui ont aidé les Arméniens il y a 100 ans

JANINE ALTOUNIAN No 223

par Tigrane Yegavian

Lorsqu’elle prend la parole, ses mains – minces et ridées - font des gestes précis. Le temps passe, mais cette grande dame à l’allure sobre et élégante n’a rien perdu de sa vivacité … ainsi que de son franc-parler. Esprit fin, pétri d’intelligence Janine Altounian est avant tout une enfant de la première génération des Arméniens de France, de ceux qui ont récréé un foyer à la force du poignet. Ils lui ont transmis l’amour du travail et de la persévérance. Et si bien plus tard, elle a trouvé dans la psychanalyse sa voie, c’est pour mieux se réapproprier son héritage traumatique au-delà des barrières générationnelles.

Lire la suite de l'entretien sur le site de 100 Lives

Janine Altounian racontée par Tigrane Yégavian sur 100 Lives, le site qui rend hommage à ceux qui ont aidé les Arméniens il y a 100 ans
20/02/2016
Site de 100Lives.com

Janine Altounian racontée par Tigrane Yégavian sur 100 Lives, le site qui rend hommage à ceux qui ont aidé les Arméniens il y a 100 ans

A PROPOS DE 100 LIVES
100 LIVES est une initiative conduite par Vartan Gregorian, Ruben Vardanyan et Noubar Afeyan, et d'autres personnalités d'origine arménienne, qui sans les actes de bravoure commis il y a un siècle, n’auraient jamais pu réaliser leurs œuvres respectives.

Notre objectif est double: il s’agit de rendre hommage à ceux qui ont aidé les Arméniens il y a 100 ans et, fidèles à leur esprit, poursuivre leur action en aidant les personnes et organisations qui maintiennent vivant cet héritage.
 

RÉVÉLER LES HISTOIRES QUI DOIVENT ÊTRE RACONTÉES....

Même aux moments les plus sombres de l'histoire humaine, quelques lueurs subsistent. Il y a cent ans, un grand nombre de personnes courageuses sont venues aider les Arméniens, au moment où ils en avaient le plus besoin. Grâce à leurs actions, un peuple a survécu malgré toutes les embûches. Aujourd'hui, la générosité anime le cœur de chaque Arménien. 100 ans plus tard, il est désormais temps de partager ces histoires.

français
arménien

La survivance en héritage. Passages de Janine Altounian au Québec

Résumé

La contribution de Janine Altounian "Inscrire l’effacement d’une place dans le monde", qui ouvre  cet ouvrage collectif, a donné lieu à une Interview par Michel Peterson le 8 novembre 2013 à l'occasion de leur voyage d’étude partagé à Istanbul et à Bursa. Voir la très belle édition originale et unique de cet entretien publié sous le titre Alors la vie est belle et imprimé par les presses numériques de Jimmy Machado, UCC Press, le 11 mars 2016, pour le compte des éditions TAMAM en collaboration avec ROBAA (Roads of Bones and Ashes**) et avec le support de la Chaire Oppenheimer en droit international public de l’Université McGill.

Le podcast de l'interview est disponible au bas de la colonne de droite (durée 55 minutes)

L’objectif de cet ouvrage publié en 2013 aux Presses universitaires de Laval est d’explorer la notion de la survivance à partir de différents lieux de parole. Les essais rassemblés ici font écho à un discours qui prend racine dans la transmission de l’héritage traumatique, telle qu’exprimée par l’essayiste française d’origine arménienne, Janine Altounian. À l’ère des migrations et des déplacements culturels accélérés et intensifiés, les auteurs du présent collectif rendent hommage à l’œuvre de cette penseure post-génocidaire en réfléchissant d’une façon originale sur des questions brûlantes: la perte et le deuil, les traces et la traduction, le métissage et la filiation, enfin, le trauma et la bienveillance. Que ce soit une analyse littéraire ou poétique, une réflexion théorique ou une élaboration d’un vécu personnel, les essais de ce livre offrent un travail de culture important concernant la subjectivité interpsychique et interculturelle.

La survivance en héritage. Passages de Janine Altounian au Québec
Sous la direction de Simon Harel, Nellie Hogikyan, Michel Peterson
Intercultures
français
2013
312
978-2-7637-1623-7

"Le travail individuel de deuil" : table ronde du 11 décembre 2005 au Mémorial de la Shoah

Janine Altounian : le travail de deuil est-il possible après un génocide ?

Des praticiens et chercheurs sont venus présenter les travaux existants sur l’impossibilité ou les difficultés du deuil, sur leur expérience avec des patients, victimes directes ou indirectes de la Shoah ou de génocide. 

Avec la participation de Marceline Loridan-Ivens, actrice, réalisatrice. Avec Janine Altounian, traductrice et essayiste, Boris Cyrulnik, neuropsychiatre, éthologue. Animée par Anny Dayan-Rosenman, maître de conférences à l’université de Paris VII.

11/12/2005
Mémorial de la Shoah - Paris
Le deuil est-il possible après un génocide ?
Voir la video
Durée : 2h
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