Inconscient

Table ronde du 8 mai 1989 à propos du livre "Exil et Torture" de Maren et Marcelo Viñar - Avec Léopoldo Bleger, Edmundo Gomez Mango, Jacques Hassoun, Serge Leclaire et François Villa


Participation de Janine Altounian à la Table ronde autour du livre Exil et Torture publié en 1989 par Maren et Marcelo Viñar aux éditions Denoël dans la collection Espace analytique, avec Léopoldo Bleger, Edmundo Gomez Mango, Jacques Hassoun, Serge Leclaire et François Villa.

Un couple de psychanalystes uruguayens apporte ici son témoignage sur l'exil et la torture. Ils tentent de ne pas effacer la mémoire d'un vécu (de terreur). La mort demeurant, par là, soutien de la vie pour eux. Si leur discours fait lien social, c'est qu'il s'inscrit au champ d'une lutte politique, voire idéologique. L'éthique qui s'en dégage est non pas une élaboration d'une morale militante, mais une recherche concernant les conditions possibles d'une pratique analytique. Une vérité ne peut que se mi-dire et c'est dans l'action ratée, comme dans un rêve, que se retrouve ce « rogaton de savoir » à assumer comme sujet de l'inconscient. Qu'aujourd'hui les analystes aient gardé un certain effroi de l'inconscient, voire l'horreur d'une vérité qu'ils estiment ne pas avoir à être dite, c'est évident. 

08/05/1989
Paris
Exil et Torture

Violence et remémoration

« Violence et remémoration (suivi des trente et une occurrences du radical erinner-) » in  Libres Cahiers pour la Psychanalyse, Obstination de l’inconscient,« Remémoration, répétition et perlaboration », Sigmund Freud, 1914, Numéro 9, 2004, .  
Libres Cahiers pour la Psychanalyse
19/01/2004
français
Violence et remémoration
2004

" Ouvrez-moi seulement les chemins d'Arménie "... : un génocide aux déserts de l'inconscient

Résumé


«Ouvrez-moi seulement les chemins d’Arménie »/ Un génocide aux déserts de l’inconscient (Préface de René Kaës), Les Belles Lettres/ Confluents psychanalytiques, 1990, 2003 (2° éd.).[1]

L'ensemble des textes de ce recueil témoigne de la confluence d'une réflexion historique et d'une élaboration psychanalytique dont on sent les chemins ouvrir progressivement pour Janine Altounian ceux d'une Arménie qu'elle n'avait pu connaître que par des identifications endeuillées.

Ses commentaires, aussi pudiques que le récit que son père nous a laissé de sa déportation, nous confrontent au paradoxe d'une époque qui, en même temps que le développement des conceptions de Freud, a vu et continue de voir se multiplier, dans le fréquent silence complice des nations civilisées, génocides et totalitarismes barbares.

Notes :

[1] Cet ouvrage existe dans une version traduite en arménien par Krikor Chahinian et Garine Zorabian, 2001, Antelias, Liban: ԲԱՙՑ  ՄԻԱՅՆ  ԻՄ  ԴԻՄԱՑ  ՃԱՄԲԱՆԵՐՆ  ԱՐՄԵՆԻՈՅ  de ԺԱՆԻՆ  ԱԼԹՈՒՆԵԱՆ.
On peut se le procurer auprès de Suzy Ohannessian, libraire du Catholicossat d’Antelias/ Beyrouth, tel. 00961 - 4- 41 00 01 00961 -3 - 87 87 46 (mobile) Contact : bookstore@armenianorthodoxchurch.org
[2] Illustration : Persis, Parthia, Armenia : l'Arménie antique, atlas de Joseph Thomas (London, 1835) David Rumsey Collection 
" Ouvrez-moi seulement les chemins d'Arménie "... : un génocide aux déserts de l'inconscient
Janine Altounian
Confluents psychanalytiques
René Kaës
français
1990
246
978-2-251-33444-8
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