Transmission psychique d’un trauma collectif

Une Arménienne à l’école - La réflexion historique et l’élaboration psychanalytique d’une Arménienne qui pose les problèmes d’identification dans une double culture

« Une Arménienne à l’école/ La réflexion historique et l’élaboration psychanalytique d’une Arménienne qui pose les problèmes d’identification dans une double culture » in Regards cliniques/ La xénophobie, Cahier n°22, Mayenne, 1993. 
Cahiers de Regards Cliniques
15/12/1993
français
Une Arménienne à l’école - La réflexion historique et l’élaboration psychanalytique d’une Arménienne qui pose les problèmes d’identification dans une double culture
1993

“Transferts” déculturants et inconvenance culturelle

« Transferts” déculturants et inconvenance culturelle » in Revue Française de Psychanalyse, vol.57, n°3/ 1993, "Différences culturelles".

Résumé

Revue Française de Psychanalyse
15/09/1993
français
“Transferts” déculturants et inconvenance culturelle
1993

Les Papiers du Collège international de Philosophie n°32 : débat à propos de « Ouvrez-moi seulement les chemins d’Arménie »

Dans le numéro 32 de septembre 96 de la revue Les Papiers du Collège international de Philosophie, dirigé par M. Tort, avec K. Beledian, R. Kaës, M. Marian, N. Lapierre, débat à propos du livre de Janine Altounian « Ouvrez-moi seulement les chemins d’Arménie ».
Papiers du Collège International de philosophie
15/09/1996
français
Les Papiers du Collège international de Philosophie n°32 : débat à propos de « Ouvrez-moi seulement les chemins d’Arménie »
1996

Viol et silence

Janine Altounian. « Viol et silence » in Les Temps Modernes, déc. 1988, n°509,  Galimard.
Les Temps Modernes
15/12/1988
français
Viol et silence
1988

De l’Arménie perdue à la Normandie sans place

Janine Altounian. « De l’Arménie perdue à la Normandie sans place » in Les Temps Modernes, juil/sept 1988, n° 504/506, Arménie-Diaspora, mémoire et modernité.
Cet article a été republié dans le livre "Ouvrez-moi seulement les chemins d'Arménie "... : un génocide aux déserts de l'inconscient.

Commentaire :

Il est une revue officielle de l'intelligentsia bien pensante de la rive gauche, celle qui s'émeut quant on massacre les Indiens d'Amazonie ou les bébés phoques, qui signe les pétitions, mais qui, à l'époque, refusait de voir dans les bagnes staliniens autre chose que des camps confortables destinés à la rééducation des délinquants - il ne fallait pas désespérer Billancourt; cette revue vantait en raison d'une particulière cécité, les libertés du régime imposé par Enver Hodja au peuple albanais; s'extasiait devant les excès de la révolution culturelle de Mao ou bien admirait, en le criant très fort, le Kampuchéa de Pol Pot. Cette revue, pendant rive gauche de la Revue des Deux Mondes, c'est Les Temps Modernes, fondée, il y a de cela plus de quarante ans, par Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir.

Depuis sa fondation, Les Temps Modernes, dont la collection complète s'étale sur plusieurs mètres, a publié un très grand nombre de numéros spéciaux. Le dernier en date, un fort volume de 460 pages, a pour thème "Arménie-Diaspora. Mémoire et modernité". Après de nombreuses livraisons consacrées à la Turquie, vient enfin le tour des Arméniens.

A juste titre, chacun s'étonnera d'un tel retard. On n'en connaîtra jamais les véritables raisons. Certains invoqueront de mystérieux et incompréhensibles vétos; d'autres, I'absence d'intellectuels capables d'en rédiger les nécessaires textes. Ne pouvant apporter le moindre éclaircissement, nous pensons qu'il vaut mieux se procurer cette triple livraison des Temps Modernes (N° 504 - 505 - 506) et l'apprécier à sa juste valeur.

Une précision toutefois. Ce dossier des Temps Modernes concernant les réalités arméniennes, nous le devons au dévouement et à la persévérance d'Alice Aslanian, de Claire Mouradian, de Gérard Chaliand, de Claude Mutafian. Il convenait de le noter.

Le présent cahier, qui se divise en quatre grandes parties, s'ouvre sur une présentation assez spécieuse de Claude Lanzmann qui a, par ailleurs, bien lu les textes publiés et parfaitement compris l'enjeu existant en raison des thèmes évoqués par les divers auteurs de ce très riche ensemble. Nous reviendrons, par la suite, sur cette présentation car elle pose problème. Mais voyons, tout d'abord, ce qui est du contenu.

Des fragments d'un livre de Kostan Zarian, Le Passant et son chemin, permettent de comprendre les dimensions de l'âme de la nation arménienne et l'on aborde ainsi la première partie.

Les textes de ce premier ensemble que l'on doit à Gérard J. Libaridian, Yves Ternon, Claude Mutafian et Hélène Piralian portent sur la période de la Première Guerre mondiale. Ils s'articulent autour du thème "Génocide/Histoire".

Quelques pages d'Alexandre Khatissian, Premier ministre de la République arménienne (1918-1920), permettent une meilleure compréhension, car plus directe dans leur formulation, de cette époque tourmentée. A celles-ci, vient s'adjoindre l'excellente étude de Tahsin Celal traitant des "Regards turcs sur la question arménienne".

La réalité arménienne, éclatée entre l'Arménie soviétique et la diaspora, a été, par la force des choses, abordée en fonction de ces deux pôles. Ainsi, Claire Mouradian s'intéresse de façon très détaillée aux actuels événements du Karabagh tandis que Levon Chorbajian survole les problèmes de la vie quotidienne en Arménie soviétique.

Le second pôle, à savoir la diaspora avec ses trois principales composantes - Etats-Unis, France et Moyen-Orient - est abordé par Robert Mirak, Anahide Ter Minassian et Aïda K. Boudjikanian. Claire Mouradian intervient à nouveau pour exposer et analyser la question des relations existant entre Erevan et les communautés diasporiques. Et c'est Daniel J. Petit qui conclut quant à l'état général de la diaspora avec ses divisions internes et ses multiples difficultés.

Comme on ne peut évoquer une nation sans s'intéresser à sa culture, ce sont Marc Nichanian, Krikor Beledian et Janine Altounian qui en parlent savamment.

On lira également, dans cette dernière partie, un entretien passionnant avec le réalisateur Serge Paradjanov ainsi que les propos de deux artistes: le sculpteur Arto et le peintre Marc Balakjian.

Il revenait à Gérard Chaliand de clore ce dossier par un long texte, "Mémoire et Modernité", où il analyse, à la lumière de l'histoire de la question arménienne, la situation née de la reconnaissance, par le Parlement européen, du génocide de 1915.

Les propos tenus par Gérard Chaliand, utilisant le terme "génocide" pour le cas arménien, constituent une réponse à la présentation de Claude Lanzmann pour lequel les événements de 1915 ne constituent rien d'autre qu'un massacre. Un de plus dans l'histoire de l'humanité. Et ce mot, "massacre", il le répète à plusieurs reprises.

Je ne crois pas qu'il faille lui en vouloir pour son ignorance de l'évidence. Il suffira de regretter son manque d'information, s’il faut ajouter que ce n'est nullement le génocide juif "qui a joué clairement pour les Arméniens un rôle déterminant dans la réactivation de leur passé tragique", mais les livres fondateurs de Jean-Marie Carzou et d'Yves Ternon, ainsi, qu'on le veuille ou non, les actes terroristes des militants arméniens qui abattirent des diplomates turcs.

Gérard Bédrossian, Cahiers arméniens ANI, N° 5 (1988)

Les Temps Modernes
15/09/1988
français
De l’Arménie perdue à la Normandie sans place
1988

Faute de parler ma langue - L’arménien qui me parle, que je ne parle pas

Janine Altounian. « Faute de parler ma langue - L’arménien qui me parle, que je ne parle pas » in Les Temps Modernes, mai 1986, n° 478

Cet article a été republié dans le livre "Ouvrez-moi seulement les chemins d'Arménie "... : un génocide aux déserts de l'inconscient.

Les Temps Modernes
15/05/1986
français
Faute de parler ma langue - L’arménien qui me parle, que je ne parle pas
1986

Terrorisme d’un génocide - Tout ce que j’ai enduré des années 1915 à 1919

Janine Altounian, Vahram Altounian, Krikor Beledian. « Terrorisme d’un génocide - Tout ce que j’ai enduré des années 1915 à 1919 » in Les Temps Modernes, fév. 1982, n° 427. Le texte intégral de cet ouvrage, dont le témoignage de Vahram à partir de la page 13 (y compris les pages en arménien du fac simile) est disponible sur ce site http://memoires.ommx.org/book.
Cet article a été republié dans le livre "Ouvrez-moi seulement les chemins d'Arménie "... : un génocide aux déserts de l'inconscient.

Voir le symposium qui s'est tenu à Bâle les 12-13 Novembre 2005 :  Wanted for the future - historical clarification! Armenians, Turks, and  Europe in the shadow of World War I avec  l'intervention de Valentina Calzolari (Université de Genève – Centre de recherches arménologiques) sur " 1915 dans la littérature arménienne". 

Pour illustrer le témoignage de Vahram Altounian, on pourra se reporter à cette émission diffusée sur France 2 le 24 avril 2016, à l'occasion du 101ème anniversaire des commémorations du génocide des Arméniens, "Chrétiens orientaux : foi, espérance et traditions" sur l'arrivée et à l'installation des Arméniens à Marseille.

Voici les dernières lignes de son Journal :

« En novembre 1919 on a pris le bateau et on est arrivé à Marseille sept jours plus tard, c’est-à-dire en décembre. Le 2 décembre, le soir nous étions à Lyon [...] Trois mois plus tard, j’ai compris que mon frère voulait s’en aller à Paris [...] Il m’a emmené avec lui [...] Le 7 aout, c’était le mariage d’Artine. Moi, je suis resté ici; eux, ils sont partis à Paris pour se marier à l’église arménienne. Ils y ont célébré aussi le mariage de Manoug.»

 

 

Les Temps Modernes
15/02/1982
français
Terrorisme d’un génocide - Tout ce que j’ai enduré des années 1915 à 1919
1982
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