L'autre

Entretien avec Janine Altounian : Force de résistance, plaisir et traduction dans la langue de l’autre - Par Élise Pestre

Les personnes en situation d’exil qui recherchent une terre d’asile font l’objet de nombreuses analyses depuis les années 1990, que ce soit dans le champ du droit, des politiques publiques, ou encore des sciences humaines et sociales. Ces approches  soulignent les nombreux obstacles, liés aux conditions juridiques et sociales de l’étranger (adversité de la vie en précarité, adaptation à de nouveaux codes sociaux et culturels, etc.).

Or dans un contexte d’actualité brûlant où la thématique migratoire, avec les nau-frages et les campements « sauvages » inondent les images proposées par les médias, plus rares sont les travaux qui explorent les processus de résistance. Face aux empêchements d’accès aux ressources matérielles, aux droits, aux soins, à la formation, au travail, à l’école…,  aux assignations politiques et sociales, à la désubjectivation, peu d’écrits cherchent à repérer comme à construire les conditions d’une possible préservation d’un pouvoir d’action dans ces situations de vie qui ne laissent qu’une étroite marge de manœuvre au sujet.

Dans ce numéro 25 (1/2018) de la Nouvelle revue de psychosociologie : Migrants, réfugiés, exilés : résistances et créativités, nous portons l’accent sur les possibilités créatrices qui émanent des praxis et cliniques actuelles, sur les voies d’une résistance créative développée tant par la personne en exil que par ceux qui l’accompagnent.

Nouvelle revue de psychosociologie : Migrants, réfugiés, exilés : résistances et créativités
04/10/2018
français
Entretien avec Janine Altounian : Force de résistance, plaisir et traduction dans la langue de l’autre - Par Élise Pestre
2018

Séminaire du 11 février 2017 organisé par la Société de Psychanalyse Freudienne à Marseille en collaboration avec Jacques Félician : " Ce qui est appris par l’expérience : Tô pathei mathos"

La Société de Psychanalyse Freudienne propose le 3ème samedi du mois un séminaire à Marseille organisé par Caroline Gros en collaboration avec Jacques Félician sur le thème " Ce qui est appris par l’expérience : Tô pathei mathos".

Janine Altounian, germaniste, traductrice et essayiste est l'invitée de la séance du samedi 11 février :  “Savoir faire avec les restes : les mains des survivants à l’ouvrage de la vie”.

Ses derniers ouvrages parus sont De la cure à l'écriture, Élaboration d'un héritage traumatique, PUF 2012, Mémoires du génocide arménien, Héritage traumatique et travail analytique, PUF, 2009

« Ce qui est appris par l’expérience » (Eschyle), lorsque celle-ci se réclame de la psychanalyse, nous renvoie à ce que nous tenons pour un universel depuis Freud : l’acte d’une parole adressée à l’Autre et ses effets. L’écueil n’est-il pas alors de négliger comment cela est possible et qui, en dehors de nos expressions verbales, en est au fondement : soit la constitution, chez l’enfant, de l’espace à partir du sentir impliquant pour le corps un « se mouvoir », l’édification du schéma corporel face au chaos originel, les premières marques rythmiques d’une acquisition de la temporalité.

11/02/2017
La Boate, Marseille
Ce qui est appris par l’expérience : Tô pathei mathos

Séminaire du 11 février 2017 organisé par la Société de Psychanalyse Freudienne à Marseille en collaboration avec Jacques Félician : " Ce qui est appris par l’expérience : Tô pathei mathos"

La Société de Psychanalyse Freudienne propose le 3ème samedi du mois un séminaire à Marseille organisé par Caroline Gros en collaboration avec Jacques Félician sur le thème " Ce qui est appris par l’expérience : Tô pathei mathos".

Janine Altounian, germaniste, traductrice et essayiste est l'invitée de la séance du samedi 11 février :  “Savoir faire avec les restes : les mains des survivants à l’ouvrage de la vie”.

Ses derniers ouvrages parus sont De la cure à l'écriture, Élaboration d'un héritage traumatique, PUF 2012, Mémoires du génocide arménien, Héritage traumatique et travail analytique, PUF, 2009.

Séminaire "Ce qui est appris par l’expérience : Tô pathei mathos"
11/02/2017
La Boate, Marseille

L'étranger et le différent dans l'actualité du lien social

Résumé

A partir d'une approche pluridisciplinaire et en s'appuyant sur la pratique clinique, les auteurs de ces contributions interrogent le rapport à l'étranger ainsi qu'à la différence à travers les points cruciaux que ce rapport soulève, tant du côté de ceux que l'on appelle les émigrés que du côté des autochtones.
L'étranger et le différent dans l'actualité du lien social
Sous la direction de Rajaa Stitou avec la collaboration de Gérard Laniez avec avec les contributions de Janine Altounian, Sidi Mohammed Barkat, Fethi Benslama et al.
L'impensé contemporain
français
2007
128
978-2-84729-067-7

Un patrimoine traumatique ne devient refoulable que dé-porté dans la langue de l’autre

« Un patrimoine traumatique ne devient refoulable que dé-porté dans la langue de l’autre » in Journal des psychologues,"Aux frontières de la différence culturelle", mai 2004, n° 217.
Journal des psychologues
11/05/2004
français
Un patrimoine traumatique ne devient refoulable que dé-porté dans la langue de l’autre
2004

Après un génocide il n’y a plus d’exil - Comment parler à l’autre quand le fantasme du retour ne parle plus?

« Après un génocide il n’y a plus d’exil - Comment parler à l’autre quand le fantasme du retour ne parle plus? » in Intersignes, n° 14-15, "Clinique de l’exil".
Cahiers Intersignes
16/02/2000
français
Après un génocide il n’y a plus d’exil - Comment parler à l’autre quand le fantasme du retour ne parle plus?
2000
Syndiquer le contenu