Génocide

Semaine de la Mémoire et de l'Engagement au sein du lycée Thierry Maulnier à Nice du 25 au 29 avril 2016

Dans le cadre du Volet Mémoire, du 25 au 29 avril 2016, le lycée Thierry Maulnier de Nice a organisé une très belle semaine consacrée à la mémoire, l'engagement, la citoyenneté et la Solidarité Internationale avec un cycle de conférences, de témoignages, de projections de film, de pièces de théâtre....autour des trois génocides du 20ème siècle : le génocide arménien, la Shoah et le génocide au Rwanda
En présence des personnalités politiques de la région, Adolphe Colrat, préfet des Alpes-Maritimes, Michel-Jean Floc'h, Inspecteur d'Académie des Alpes-Maritimes, Dominique Estrosi-Sassone, sénatrice des Alpes-Maritimes, adjointe au maire de Nice, Charles Scibetta, conseiller départemental, maire de Carros et Pascal Rostan, proviseur du lycée, des conférenciers de tous horizons, journalistes, écrivains, sociologues, historiens, médecins, témoins et rescapés, sont venus s'exprimer devant les élèves de l'établissement et échanger avec eux : Marcel Kabanda président de l'association Ibuka. Pinar Selek, écrivain et sociologue, Hélios Azoulay, compositeur et écrivain, Janine Altounian, essayiste et traductrice, Gaudhiose Luhaye, chercheur en éthique à l'Université de Strasbourg, Beata Umubyeyi Mairesse, auteure franco-rwandaise, Francine Mayran, psychiatre, écrivain et peintre.

Semaine de la Mémoire et de l'Engagement
25/04/2016
Lycée Thierry Maulnier - Nice

"Les Alphabets de la Shoah. Survivre, Témoigner, Ecrire" : table ronde du 13 janvier 2008 au Mémorial de la Shoah

Janine Altounian : comment vivre après un génocide ?

Après des catastrophes violentes, et en particulier au lendemain d’un génocide, se pose au survivant la question du comment vivre ? Il lui faut trouver la force de se séparer de ses morts parfois plus présents que les vivants qui l’entourent. Quel sens donner à sa survie et comment transmettre une identité qui fut mortelle ? Quel est le statut que la société réserve à ce survivant ? Comment est reçu son témoignage ? Entre nécessité vitale et douleur, quel est son lien à l’écriture ?

En présence de Anny Dayan-Rosenman, maître de conférences en littérature à l’université Paris VII-Denis Diderot et Annette Wieviorka, historienne, directrice de recherche au CNRS.

13/01/2008
Mémorial de la Shoah - Paris
Génocide arménien, Extermination des Juifs, Shoah
Voir la video
Durée : 58 mn
PARTIE I  : Annie Dayan-Rosenman,  Annette Wievioka  

L'Histoire trouée. Négation et témoignage

Présentation de l'éditeur

Issu de l’important colloque tenu à la Sorbonne en septembre 2002, L’Histoire trouée propose une réflexion collective sur la mémoire, la connaissance et la visibilité des catastrophes historiques, génocides et crimes contre l’humanité. Universitaires-chercheurs, artistes (littérature, cinéma, photographie), juristes et cliniciens se sont associés dans ce livre pour visiter le couple maudit négation-témoignage, dans une approche résolument humaniste et plurielle qui envisage ces catastrophes à l’échelle du monde (Europe bien sûr, mais aussi Rwanda, Afrique, Cambodge, Argentine, Maghreb, Kurdistan, Arménie, Amériques, etc.). La variété des lieux d’histoire mobilisés par la quarantaine d’auteurs fait ainsi écho à la diversité du questionnement, à l’ampleur de la réflexion : Sommes nous entrés dans une ère de la négation ? Comment disparaît-on de l’histoire ? Qu’est-ce qui rend impensable le crime ? Quels sont les agents institués ou non de la négation, leurs modalités d’action ? De quoi et comment peut-on se faire le témoin ? Quelle est la place de la fiction et de l’imaginaire dans le témoignage ? Quelles sont les temporalités propres à toutes ces questions ?

L'Histoire trouée. Négation et témoignage
Sous la direction de Catherine Coquio
Comme un accordéon
Catherine Coquio
français
2004
608
9782841722488

Journée scientifique du 4 juin 2015 sur les "Violences collectives et génocides : l’après" organisée par l’ALFEST à l'Ecole du Val de Grâce à Paris

ALFEST, l'Association de langue française pour l’étude du stress et du trauma, organise le 4 juin 2015 à l'Ecole du Val de Grâce à Paris, une journée scientifique sur les Violences collectives et génocides : l’après. A cette occasion, Janine Altounian, traductrice et essayiste,  interviendra sur « Le dégagement, au cours de la cure et par l’écriture, mais dans certaines conditions sociopolitiques, des pulsions de vie enfouies dans un héritage traumatique ».
Nous rencontrons souvent dans divers lieux d’aide aux victimes des personnes consultant pour des souffrances liées aux situations de violences collectives qui ont pour noms guerres, massacres collectifs ou génocides...
Questionner « l’après », c’est soulever quelques-unes des questions suivantes : Que deviennent les personnes impliquées dans les violences collectives ? Que transmettent-elles à leur descendance des blessures et des ressources mobilisées pour continuer à vivre ou à survivre, comment leur descendance reçoit cet héritage et agit sur lui pour en désamorcer la puissance mortifère et se tourner vers la vie ? Enfin dans quelles modalités créatives et avec quelles visées thérapeutiques les cliniciens peuvent-ils intervenir afin que les personnes portant les séquelles directes ou transgénérationnelles des drames renouent avec la vie et avec l’humanité ? Ou encore : comment tenir compte, dans nos interventions, du caractère collectif des agressions et des contextes culturels propres aux populations qui ont été violentées ?

04/06/2015
Ecole du Val de Grâce à Paris
Violences collectives et génocides : l’après

Table des matières - Parler des camps, Penser les génocides

  • Avant-propos d'I. Wohlfarth et C. Coquio

Place le livre sous le "regard" de l'Angelus novus de W. Benjamin, et de "L'Ange au sourire" d'Antelme.

Parler des camps, Penser les génocides

Résumé

Des essais qui tentent de saisir le sens des assassinats de masse dans leur mode d'intention et de réalisation. Ils ne cherchent pas à effacer les différences entre les camps et les génocides, mais à mieux les saisir en les mettant en relation les uns avec les autres. Extraits du colloque des Universités de Paris IV-Sorbonne et Reims (mai 1997) : l'homme, la langue, les camps.
Parler des camps, Penser les génocides
Ouvrage collectif, sous la direction de Catherine Coquio : Janine Altounian, Krikor Beledian,Raymond Haroutiun Kevorkian, Hélène Piralian.
BAM IDEES
français
1999
688
9782226110930

La question du trauma dans l'interprétation du passé : colloque international - Fonds Ricœur I EHESS I IPT du 7 au 9 juin

La question du trauma dans l'interprétation du passé :

journée d'étude de l'EHESS le jeudi 7 juin à la Faculté Libre de Théologie Protestante organisée par l'Atelier international de recherche sur les usages du passé

Histoire et trauma : Jeudi 7 juin 17h - 20h 

Janine Altounian (essayiste, traductrice), dialogue autour de son oeuvre et son dernier livre, De la cure à l’écriture. L’élaboration d’un héritage traumatique, Paris, PUF (parution mai 2012) 

Olivier Abel (philosophe, Faculté Protestante, Fonds Ricoeur), Accueil et modération 

Sabina Loriga (historienne, Ehess), « Introduction » 

Françoise Davoine et Jean-Max Gaudillière (psychanalystes, Ehess), « La revanche de l'histoire » 

Même s’il a subi, au gré des avancées, d’importants remaniements, le concept de trauma, ou de traumatisme, a toujours été central au sein de l’appareil théorique de la psychanalyse. Ces dernières années, il survient de plus en plus hors du champ clinique, dans les tentatives de transmettre l’expérience des survivants, des rescapés, ainsi que des victimes indirectes des expériences génocidaires du 20è siècle, qui n’ont pas vécu l’événement traumatique, mais ont été terrassées par la massivité de la perte (comme les enfants de survivants). Accepté par les sciences sociales, le concept de trauma nourrit également de nombreux textes littéraires ainsi que des oeuvres d’art. Sans doute, est-on devenu plus sensible à la manière dont certains événements historiques perturbent gravement les capacités de symbolisation des individus, attaquant leur capacité de pensée.

 Programme du colloque

07/06/2012
Faculté Libre de Théologie Protestante

Dés-obéissance et droits humains : de la psychopathologie à l'anthropologie

4ème de couverture

Témoins de génocides et de violences collectives, nous sommes aussi spectateurs de la fracture entre les économiquement et socialement exclus et les économiquement nantis et socialement dominants. Or, sans soumission, obéissance, conformisme, rien de tel ne pourrait se réaliser. Depuis Milgram, les recherches montrent que, dans les conduites sociales en général et celles d'obéissance et de désobéissance en particulier, le pouvoir des déterminants situationnels l'emporte trop souvent sur les dispositions personnelles.
Dés-obéissance et droits humains : de la psychopathologie à l'anthropologie
Sous la direction de Adam Kiss : J. Altounian, R. Aubrac, C. Brodeur et al.
Psychanalyse et civilisations
français
2002
289
2-7475-2094-3
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