psychanalyse

Janine Altounian racontée par Tigrane Yégavian sur 100 Lives, le site qui rend hommage à ceux qui ont aidé les Arméniens il y a 100 ans

A PROPOS DE 100 LIVES
100 LIVES est une initiative conduite par Vartan Gregorian, Ruben Vardanyan et Noubar Afeyan, et d'autres personnalités d'origine arménienne, qui sans les actes de bravoure commis il y a un siècle, n’auraient jamais pu réaliser leurs œuvres respectives.

Notre objectif est double: il s’agit de rendre hommage à ceux qui ont aidé les Arméniens il y a 100 ans et, fidèles à leur esprit, poursuivre leur action en aidant les personnes et organisations qui maintiennent vivant cet héritage.
 

RÉVÉLER LES HISTOIRES QUI DOIVENT ÊTRE RACONTÉES....

Même aux moments les plus sombres de l'histoire humaine, quelques lueurs subsistent. Il y a cent ans, un grand nombre de personnes courageuses sont venues aider les Arméniens, au moment où ils en avaient le plus besoin. Grâce à leurs actions, un peuple a survécu malgré toutes les embûches. Aujourd'hui, la générosité anime le cœur de chaque Arménien. 100 ans plus tard, il est désormais temps de partager ces histoires.

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arménien

Interview de Janine Altounian sur radio Canada le 11 mars 2008

Janine Altounian: sortir d'un trauma collectif

Interview de Janine Altounian sur radio Canada par Patrick Masbourian dans son émission Vous êtes ici le 11 mars 2008.

On commence seulement à entrevoir les infinies blessures psychiques dont sont marqués les survivants des génocides du XXe siècle ainsi que leurs descendants. Janine Altounian s'intéresse à la traduction, dans le psychisme, d'un trauma collectif chez les descendants de survivants. Elle était de passage à Montréal la semaine dernière pour donner une série de conférences. 

Janine Altounian est germaniste, essayiste et traductrice de Freud. Née en France de parents survivants du génocide arménien de 1915, elle a beaucoup réfléchi sur la transmission de l'héritage traumatique. Elle était de passage à Montréal à l'invitation du Centre interuniversitaire d'études sur les lettres, les arts et les traditions de l'Université du Québec à Montréal. 
 

Colloque International d’Istanbul du 7 au 10 mai 2014 : "Violence, Politique, Exil/ Des- exil dans le Monde d'Aujourd'hui " en présence du philosophe Etienne Balibar

Le colloque international d’Istanbul, qui a réuni des chercheuses et chercheurs en philosophie et sciences humaines de plusieurs nationalités, lieux, continents et de plusieurs générations, a été consacré à une réflexion sur la politique, la violence, la civilité contemporaine dans ses dimensions politiques, philosophiques et anthropologiques, en s’efforçant de réunir une diversité d’expériences et d’approches et de les rapporter aux enjeux de l’actualité. Ce colloque se propose donc d’engager un travail de recherche sur le thème – Violence et Politique, Exil/Des-exil dans le monde d’aujourd’hui – en présence du philosophe Etienne Balibar, (Paris). Un de ses livres importants – Violence et Civilité. Paris, Galilée, 2010 – sera le matériau principal du travail collectif.

Intervention de Janine Altounian le jeudi 8 mai 2014 : 
"La temporisation transgénérationnelle, un cas de "Civilité" selon Étienne Balibar" 

Retrouvez l'ensemble des enregistrements du colloque

Retrouvez les résumés de l'ensemble des interventions du colloque

Les actes du colloque ont été publiés en 2015 dans la revue Jura GentiumRivista di filosofia del diritto internazionale e della politica globale :Vol. XII, 2015, "Violenza e civilité. Riflessioni a partire da Étienne Balibar".

08/05/2014
Istanbul - Turquie
Philosophie, Violence, Civilité
30 mn
"La temporisation transgénérationnelle, un cas de "Civilité" selon Étienne Balibar"

Conférence du GREPSY du 13 janvier 2016 : "La curiosité, une voie de transformation du traumatisme ? Une expérience personnelle et son élaboration"

Dans le cadre du cycle de conférences consacré à la curiosité : "Cet obscur objet du désir - Origine et destins de la curiosité", organisé par le GREPSY, Groupe de Recherches en Psychiatrie, Janine Altounian est l'invitée de la prochaine séance du 13 janvier 2016 sur "La curiosité,  une voie de transformation du traumatisme ?  Une expérience personnelle et son élaboration". La conférence sera animée par le psychologue Serge Brézins.

13/01/2016
Centre Hospitalier St Jean de Dieu - Lyon 8 ème
La curiosité, une voie de transformation du traumatisme ?

Conférence du GREPSY du 13 janvier 2016 : "La curiosité, une voie de transformation du traumatisme ? Une expérience personnelle et son élaboration"

Dans le cadre du cycle de conférences consacré à la curiosité : "Cet obscur objet du désir - Origine et destins de la curiosité", organisé par le GREPSY, Groupe de Recherches en Psychiatrie, Janine Altounian est l'invitée de la prochaine séance du 13 janvier 2016 sur "La curiosité,  une voie de transformation du traumatisme ?  Une expérience personnelle et son élaboration". La conférence sera animée par le psychologue Serge Brézins.
Entrée libre sur inscription préalable.

"En m'appuyant sur un témoignage personnel, j'aimerais montrer combien la curiosité, c'est à dire une certaine appétence à l'altérité que l'expérience traumatique a précisément attaquée est, en fait, le seul levier dont dispose l'héritier d'une transmission traumatique pour se dégager de celle-ci et l'élaborer. Nous verrons comment une scène princeps du récit de déportation de mon père a ouvert la voie à mon entrée à l'école puis, plus tard, à mon entrée dans la cure dont un des enjeux essentiels est bien l'instauration de l'altérité dans le sujet. Il faut toutefois préciser en quoi cette naissance du rapport à l'autre différent dépend des conditions politiques que le pays d'accueil offre aux héritiers des survivants aux crimes de masse." 

La curiosité, une voie de transformation du traumatisme ? Une expérience personnelle et son élaboration
13/01/2016
Centre Hospitalier St Jean de Dieu - Lyon 8 ème

22 mars - Salon du Livre, Paris - '' Le rôle des intellectuels dans la prévention des génocides ''

Dans le cadre des dédicaces, sur le stand Arménie : Mémoire et justice

Le XXème siècle a connu trois génocides : le massacre des Arméniens en 1915, celui des Juifs durant la IIème Guerre mondiale, celui des Tutsis au Rwanda en 1994, auquel on peut ajouter les massacre des Cambodgien par Khmers rouges de 1975 à 1979. Quel est le rôle que peuvent jouer les intellectuels dans la prévention des crimes de masse ? Peut-on et doit-on passer de l’espace littéraire et académique à l’espace politique ?

22/03/2015
Paris XV - Porte de Versailles
Mémoire et justice

16 mars 2015, Bruxelles, Palais des Académies - Journée d'étude : « Quelle(s) mémoire(s) pour le génocide arménien ? » organisée par la Fondation Auschwitz – Mémoire d’Auschwitz


La prochaine journée d'étude de l'ASBL Mémoire d’Auschwitz, intitulée «Quelle(s) mémoire(s) pour le génocide arménien », aura lieu le lundi 16 mars à Bruxelles au Palais des Académies.
Le génocide des Arméniens de Turquie (1915-1916) suscite toujours de nombreux débats. D’une part, l’obstination des gouvernements turcs de nier cette qualification est en opposition radicale avec sa reconnaissance par de nombreux gouvernements. D’autre part, les communautés arméniennes militent pour cette reconnaissance en construisant la mémoire publique de ce génocide.
 

Programme et Vidéo

11 h 50  : Intervention de Janine Altounian (Paris) : "Comment traduire en mots l’expérience de son propre effacement rencontré lors d’un voyage en Turquie ?"

16/03/2015
Bruxelles - Palais des Académies
Quelle(s) mémoire(s) pour le génocide arménien ?
Voir la video

Journée d'étude du 29 novembre 2014 sur " Mémoire diasporique et co-création socioculturelle‏ : rester soi en devenant autre" organisée par le Centre National de la Mémoire Arménienne

En partenariat avec la Fondation Napoléon et Léa Bullukian, le CNMA, le Centre National de la Mémoire Arménienne de Décines organise le samedi 29 novembre une journée d'étude : Mémoire diasporique et co-création socioculturelle : « rester soi en devenant autre »Dans le cadre de cette réflexion sur la dynamique d’une communauté pluri-identitaire en devenir permanent proposée par Jules Mardirossian avec le concours de Jean-Claude Métraux, Janine Altounian interviendra sur la dimension politique du "rester soi en devenant autre".

29/11/2014
Centre National de la Mémoire Arménienne Décines
Mémoire diasporique et co-création socioculturelle‏ : rester soi en devenant autre
40 mn
Voir la video

Journée scientifique du 4 juin 2015 sur les "Violences collectives et génocides : l’après" organisée par l’ALFEST à l'Ecole du Val de Grâce à Paris

ALFEST, l'Association de langue française pour l’étude du stress et du trauma, organise le 4 juin 2015 à l'Ecole du Val de Grâce à Paris, une journée scientifique sur les Violences collectives et génocides : l’après. A cette occasion, Janine Altounian, traductrice et essayiste,  interviendra sur « Le dégagement, au cours de la cure et par l’écriture, mais dans certaines conditions sociopolitiques, des pulsions de vie enfouies dans un héritage traumatique ».
Nous rencontrons souvent dans divers lieux d’aide aux victimes des personnes consultant pour des souffrances liées aux situations de violences collectives qui ont pour noms guerres, massacres collectifs ou génocides...
Questionner « l’après », c’est soulever quelques-unes des questions suivantes : Que deviennent les personnes impliquées dans les violences collectives ? Que transmettent-elles à leur descendance des blessures et des ressources mobilisées pour continuer à vivre ou à survivre, comment leur descendance reçoit cet héritage et agit sur lui pour en désamorcer la puissance mortifère et se tourner vers la vie ? Enfin dans quelles modalités créatives et avec quelles visées thérapeutiques les cliniciens peuvent-ils intervenir afin que les personnes portant les séquelles directes ou transgénérationnelles des drames renouent avec la vie et avec l’humanité ? Ou encore : comment tenir compte, dans nos interventions, du caractère collectif des agressions et des contextes culturels propres aux populations qui ont été violentées ?

04/06/2015
Ecole du Val de Grâce à Paris
Violences collectives et génocides : l’après
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